Aristotle's, Kant's and Hegel's Logic: Part I THE LOGIC OF ARISTOTLE AND OF KANT

L'article étudie les trois systèmes de logique philosophique qui font époque: c'est-à-dire notre pensée systématique fondée sur la connaissance de ce qui est nécessairement vrai, ou notre pensée telle qu'elle est dans sa réalité. Notre problématique est le suivante: comment peut-il y...

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Bibliographic Details
Main Author: O'Farrell, Franciscus 1914-1992 (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1973
In: Gregorianum
Year: 1973, Volume: 54, Issue: 3, Pages: 477-516
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:L'article étudie les trois systèmes de logique philosophique qui font époque: c'est-à-dire notre pensée systématique fondée sur la connaissance de ce qui est nécessairement vrai, ou notre pensée telle qu'elle est dans sa réalité. Notre problématique est le suivante: comment peut-il y avoir trois systèmes de logique, irréductibles l'un à l'autre, qui prétendent exprimer notre pensée telle qu'elle est réellement. Nous cherchons d'où et pourquoi la logique prend et doit prendre la forme qu'elle revêt dans ces trois auteurs. La logique d'Aristote est analysée comme connaissance du vrai, en tant qu'elle est fondée sur, et médiatisée par, l'être conçu comme « ousia », à laquelle notre pensée est relative. Avec Kant et Hegel, le changement de la notion d'être, non plus à partir de l'« ousia », mais comme « être-qui-se pense », entraine cette conséquence que savoir ce qui est nécessairement vrai est fondé sur le sujet-qui-se pense; par suite la logique prend nécessairement une forme nouvelle. Chez Kant, le fondement de la connaissance nécessaire du sujet-qui-se pense est le jugement synthétique a priori. Dès lors sa logique — la logique transcendentale — est l'élaboration systématique de la possibilité et des limites du jugement synthétique a priori. La réduction de l'être à l'unité du sujet-qui-se-pense, qui demeure incomplète chez Kant, sera complétée par Hegel, comme nous allons le décrire dans la deuxième partie de notre article. (à suivre)
Contains:Enthalten in: Gregorianum