Problems of Kant's Aesthetics
L'estétique de Kant opère une rupture définitive avec la tradition et marque un nouveau commencement. Et cependant elle n'est pas et n'entend pas être une philosophie de l'art. Mais, si elle n'est pas une philosophie de l'art, qu'est-elle donc? Comment peut-on rejo...
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Format: | Electronic Article |
Language: | English |
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Published: |
Ed. Pontificia Univ. Gregoriana
1976
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In: |
Gregorianum
Year: 1976, Volume: 57, Issue: 3, Pages: 409-458 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Summary: | L'estétique de Kant opère une rupture définitive avec la tradition et marque un nouveau commencement. Et cependant elle n'est pas et n'entend pas être une philosophie de l'art. Mais, si elle n'est pas une philosophie de l'art, qu'est-elle donc? Comment peut-on rejoindre le point de vue à partir duquel ses problèmes complexes surgissent tout naturellement et trouvent leur solution? Comment et dans quel sens une critique de la faculté de jugement peut-elle constituer une esthétique? Qu'est-ce qu'une esthétique a à voir avec les découvertes des sciences empiriques et avec la téléologie de la nature? Pourquoi et comment est-ce à travers le jugement du goût seul que Kant explore la nature de la beauté? Sous quel angle l'art est-il un problème de l'esthétique de Kant? Où place-t-il exactement et comment explique-t-il le plaisir esthétique? Telles sont quelques-unes des questions que l'article essaie d'aborder, tandis que, dans l'élaboration de leur solution, il cherche à mettre en lumière l'originalité et la cohérence de la théorie esthétique de Kant. Il établit comment l'idée de nature assimilée à celle d'une oeuvre d'art définit le point de vue de son esthétique, et comment il est possible, à partir de cette idée, de reconnaître l'unité organique de la Critique de la faculté de jugement. Il montre comment la possibilité a priori du jugement esthétique est fondée dans la notion de nature comme système de lois empiriques. Il recherche les caractéristiques essentielles du beau, telles qu'elles sont révélées critiquement par le jugement de goût. Il traite, à travers une suite de considérations, l'harmonie sensible des facultés de connaître comme nature du plaisir esthétique du beau. Il montre aussi comment le plaisir esthétique dans le sublime est différent mais complémentaire de celui du beau. Puis il s'arrête sur la forme particulière du problème de l'art tel qu'il peut se formuler dans les perspectives de l'esthétique de Kant. Enfin il cherche à évaluer dans leur cohérence et dans leur nouveauté créatrice les traits de la théorie kantienne de l'esthétique. |
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Contains: | Enthalten in: Gregorianum
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