Les protestantismes polynésiens à l'épreuve du genre. L'exemple de l'Église presbytérienne de Nouvelle-Zélande

Les migrations des Pacific Peoples vers la Nouvelle-Zélande, majoritairement des Polynésiens originaires des îles de Samoa, Tonga, Cook et Niue, se sont intensifiés à partir des années 1960 en se structurant autour des réseaux familiaux et des organisations religieuses. Contrairement à la discipline...

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Detalhes bibliográficos
Autor principal: Malogne-Fer, Gwendoline (Author)
Tipo de documento: Recurso Electrónico Artigo
Idioma:Francês
Verificar disponibilidade: HBZ Gateway
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Publicado em: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2012
Em: Archives de sciences sociales des religions
Ano: 2012, Volume: 157, Páginas: 135-156
Outras palavras-chave:B Women
B Protestantismo
B Nouvelle-Zélande
B pastorado
B générations
B Pastorat
B Migrations
B Polinesia
B Geração
B New Zealand
B Mujeres
B Polynésie
B generación
B Polynesia
B Femmes
B Protestantism
B Pastorate
B Nueva Zelanda
B Migración
B Migração
B Protestantisme
Acesso em linha: Presumably Free Access
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Parallel Edition:Recurso Electrónico
Descrição
Resumo:Les migrations des Pacific Peoples vers la Nouvelle-Zélande, majoritairement des Polynésiens originaires des îles de Samoa, Tonga, Cook et Niue, se sont intensifiés à partir des années 1960 en se structurant autour des réseaux familiaux et des organisations religieuses. Contrairement à la discipline des Églises protestantes dont sont issus de nombreux migrants polynésiens, l'accès des femmes au pastorat est autorisé depuis 1965 dans l'Église presbytérienne de Nouvelle-Zélande. Cet article analyse les spécificités des parcours des femmes pasteures polynésiennes en Nouvelle-Zélande, les différentes stratégies adoptées pour faire face aux mécanismes de disqualification et le contexte institutionnel et ecclésial dans lequel la revendication d'égalité des sexes prend sens. La domination masculine y apparaît moins comme une spécificité culturelle polynésienne qu'inscrite dans le cadre de relations de pouvoirs marquées au sein de l'Église presbytérienne par des revendications identitaires et des clivages intergénérationnels forts.Les migrations des Pacific Peoples vers la Nouvelle-Zélande, majoritairement des Polynésiens originaires des îles de Samoa, Tonga, Cook et Niue, se sont intensifiés à partir des années 1960 en se structurant autour des réseaux familiaux et des organisations religieuses. Contrairement à la discipline des Églises protestantes dont sont issus de nombreux migrants polynésiens, l'accès des femmes au pastorat est autorisé depuis 1965 dans l'Église presbytérienne de Nouvelle-Zélande. Cet article analyse les spécificités des parcours des femmes pasteures polynésiennes en Nouvelle-Zélande, les différentes stratégies adoptées pour faire face aux mécanismes de disqualification et le contexte institutionnel et ecclésial dans lequel la revendication d'égalité des sexes prend sens. La domination masculine y apparaît moins comme une spécificité culturelle polynésienne qu'inscrite dans le cadre de relations de pouvoirs marquées au sein de l'Église presbytérienne par des revendications identitaires et des clivages intergénérationnels forts.
Migrations of Pacific Peoples in New Zealand—mainly Polynesians from Samoa, Cook Islands, Tonga and Niue—which grew from the 1960s, relied strongly on familial networks and religious organisations. Contrary to the discipline of Island Protestant churches where they come from, the Presbyterian Church in New Zealand that most of them joined allows women to become pastors since 1965. This article examines the itineraries of Polynesian female pastors in New Zealand, the various strategies these women have adopted to face logics of disqualification, and the institutional context in which the claim for gender equality takes sense. Male domination appears less as a Polynesian cultural character than as an element of power relationships within the Presbyterian Church linked with identity claims and strong generational divisions.
Las migraciones de los Pacific Peoples, mayoritariamente de polinesios originarios de las islas de Samoa, Tonga, Cook y Niue, hacia Nueva Zelanda, se intensificaron a partir de los años 1960, estructurándose en torno de redes familiares y de organizaciones religiosas. Contrariamente a la disciplina de las iglesias protestantes a las que pertenecían numerosos migrantes polinesios, el acceso de las mujeres al pastorado es autorizado desde 1965 en la iglesia presbiteriana de Nueva Zelanda. Este artículo analiza las especificidades de los recorridos de las pastoras polinesias en Nueva Zelanda, las diferentes estrategias adoptadas para enfrentar los mecanismos de descalificación y el contexto institucional y eclesial en el que la reivindicación de igualdad de sexos se inscribe. La dominación masculina aparece menos como una especificidad cultural polinesia que inscripta en el marco de relaciones de poderes marcados en el seno de la iglesia presbiteriana por reivindicaciones identitarias y clivajes intergeneracionales fuertes.
ISSN:1777-5825
Obras secundárias:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.23657