DOGME ET EXISTENCE DANS L'ŒUVRE DE NEWMAN

La notion de dogme est envisagée ici comme un concept-clé qui explique l'itinéraire de Newman à partir de sa « première conversion » à l'âge de quinze ans. Celle-ci le situait dans un univers de pensée « evangelical », et l'on rappelle l'influence des auteurs auxquels Newman s�...

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Bibliographic Details
Main Author: de Berranger, Olivier (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Librairie Philosophique J. Vrin 1974
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1974, Volume: 58, Issue: 1, Pages: 3-40
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:La notion de dogme est envisagée ici comme un concept-clé qui explique l'itinéraire de Newman à partir de sa « première conversion » à l'âge de quinze ans. Celle-ci le situait dans un univers de pensée « evangelical », et l'on rappelle l'influence des auteurs auxquels Newman s'estimera toujours redevable, en particulier Thomas Scott et Joseph Milner. Mais Newman, en faisant l'expérience du ministère à Oxford, fut amené à critiquer jusqu'au terme même de « conversion » tel que l'entendaient les disciples de Wesley. Pour lui, l'impression dogmatique tranche le doute à sa racine et le dispose à développer le sens initial de la foi sur le fondement de la Justification. Dans ses conférences de 1837 sur ce thème, Newman annonce le dépassement ultérieur de sa pensée vers la « plénitude catholique »; la doctrine de la Justification lui permet de déchiffrer la grammaire de son assentiment. On souligne enfin l'actualité d'une telle pensée dans le climat de notre réflexion contemporaine sur l'herméneutique. The notion of dogma is seen here as a key concept which explains the itinerary of Newman from the moment of his "first conversion" at the age of fifteen. This latter situated him in an "evangelical" world of thought, and one recalls the influence of those authors to whom Newman always believed himself to be indebted, in particular Thomas Scott and Joseph Milner. But Newman, during his experience of the ministry in Oxford, was brought to criticize even the term "conversion", such as it was understood by the disciples of Wesley. For him the seal of dogma slices off doubt at its root, and allows it to develope the initial sence of faith on the foundation of Justification. In his conferences of 1837 on this theme, Newman announces the final passage of his thought towards the "catholic plenitude" ; the doctrine of Justification allowed him to decipher the grammar of his assent. The pertinence of such an approach in the climat of our contemporary reflection on hermeneutics is to be underlined.
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques