Vom Sein durch die Zeit zum Menschen

Les deux articles précédents (Gregorianum 55 (1974) 239-272; 495-540) ayant développé l'idée de la montée de l'homme à travers le temps jusqu'à l'être, nous nous trouvons à présent devant la tâche de présenter la descente de l'être à travers le temps jusqu'à l'homm...

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Bibliographic Details
Published in:Gregorianum
Main Author: Lotz, Johannes B. (Author)
Format: Electronic Article
Language:German
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1975
In: Gregorianum
Year: 1975, Volume: 56, Issue: 1, Pages: 45-87
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Les deux articles précédents (Gregorianum 55 (1974) 239-272; 495-540) ayant développé l'idée de la montée de l'homme à travers le temps jusqu'à l'être, nous nous trouvons à présent devant la tâche de présenter la descente de l'être à travers le temps jusqu'à l'homme. Pour cela, nous nous basons sur la conférence de Heidegger Zeit und Sein tenue en 1962, qui permet de jeter un regard sur la partie inédite de Sein und Zeit. L'être est l'être-présent dans les trois dimensions du temps fondées sur la quatrième ou, plus exactement, la première dimension qui est le simple « présenter », enraciné dans « l'événement » comme ultime « donnant ». Bien que Heidegger entende la creatio comme un « faire » transformé, on peut montrer selon saint Thomas qu'elle s'approche très près de l'événement. De même que l'idée de création peut être éclairée par celle d'événement, il est possible aussi de comprendre et de compléter l'idée d'événement par celle de création. Il faut distinguer la création de la mutation (à laquelle le « faire » appartient) comme quelque chose qui la précède et en quoi la seconde s'origine; la création est source de tout être limité et par là de tout existant qui se présente comme procès de vérité, de liberté et d'amour et donc aussi comme procès personnel. Dans le néant de toute causalité ontique, la seule considérée par Heidegger, et qu'avec raison il estime étrangère à l'événement, la création coïncide avec la causalité ontologique qui s'accorde avec le « présenter » ou le « donner » de Heidegger. Dans ce domaine, l'effectué est contenu dans l'effectuation comme ce qui, en vertu de la conservatio, survient toujours à nouveau; en elle aussi se manifeste et se cache l'effectuant du fait que, simultanément, il se maintient ou se retire. L'effectuant est l'être subsistant, cet être totalement caché dans lequel l'événement s'origine alors que Heidegger ne connaît que l'être qui s'origine dans l'événement; mais alors il ne peut surmonter un ultime oubli de l'être. Dans un article de conclusion, nous parlerons du fait que la création signifie nécessairement temporalisation; nous en considérerons les différents degrés.
Contains:Enthalten in: Gregorianum