Croisements du psychique et du spirituel

Cette étude examine les rapports du psychique et du spirituel dans un cadre plus large que celui qui prévaut habituellement - la discretio spirituum ou le diagnostic psychologique - car elle aborde la question à partir de son horizon social et institutionnel, mais en faisant appel également à l’éluc...

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Bibliographic Details
Main Author: Forthomme, Bernard 1952- (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Interlibrary Loan:Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany)
Published: 2011
In: Revue d'éthique et de théologie morale
Year: 2011, Volume: 267, Issue: 4, Pages: 71-110
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Cette étude examine les rapports du psychique et du spirituel dans un cadre plus large que celui qui prévaut habituellement - la discretio spirituum ou le diagnostic psychologique - car elle aborde la question à partir de son horizon social et institutionnel, mais en faisant appel également à l’élucidation théologique ; en effet, la dimension psychologique paraît difficilement évitable dans la démarche théologique chrétienne où Dieu est nommé pater noster. Après avoir tiré quelques-unes des conséquences de la confusion fréquente entre santé et salut (notamment dans certains rituels de guérison ou dans certains groupes charismatiques), l’analyse se poursuit par un examen critique des différents textes évangéliques qui paraissent révoquer la dimension psychique ou familiale dans l’exercice de la vie religieuse, et favoriser ainsi l’éviction sectaire des proches, sinon la manipulation des personnes sous prétexte des vœux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté, sans parler de l’automanipulation de son désir. Nous concluons cette réflexion systématique par un examen anthropologique de la santé comme capacité de plusieurs normes (et pas d’une seule), comme la puissance de devenir malade mais aussi de surmonter, serait-ce provisoirement, l’appétit universel de bonheur, car le Christ lui-même, conçu pourtant comme appetitus maximus légitime, ne refuse pas de surpasser librement, lors de sa Passion, le désir immédiat de bonheur.
ISSN:2118-4518
Contains:Enthalten in: Revue d'éthique et de théologie morale
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/retm.267.0071