La charité à l’épreuve de l’enfermement

La vie en lieu clos peut induire une déconstruction comme une construction personnelle et collective en fonction des circonstances de l’enfermement et des conditions de la clôture. La mise en regard de deux types d’enfermements institutionnels, la prison et le cloître, peut être pertinente pour repe...

Ausführliche Beschreibung

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Bibliographische Detailangaben
1. VerfasserIn: Robert, Marie-Hélène 1967- (VerfasserIn)
Medienart: Elektronisch Aufsatz
Sprache:Französisch
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Veröffentlicht: 2024
In: Revue d'éthique et de théologie morale
Jahr: 2024, Band: 322, Heft: 2, Seiten: 85-98
normierte Schlagwort(-folgen):B Haft / Ordensleben / Isolation (Soziologie) / Spiritualität
IxTheo Notationen:CB Christliche Existenz; Spiritualität
KCA Orden; Mönchtum
ZB Soziologie
ZD Psychologie
weitere Schlagwörter:B Prison
B Enfermement
B Mystique
B Dépassement
B Institution
Online-Zugang: Volltext (lizenzpflichtig)
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Beschreibung
Zusammenfassung:La vie en lieu clos peut induire une déconstruction comme une construction personnelle et collective en fonction des circonstances de l’enfermement et des conditions de la clôture. La mise en regard de deux types d’enfermements institutionnels, la prison et le cloître, peut être pertinente pour repenser la clôture comme levier au service d’une vocation au dépassement. Peut-il se dégager une éthique de la pratique, politique et sociale, qui consiste à enfermer en prison, voire à priver de tout contact, des personnes ayant commis un préjudice grave à autrui ? Comment faire de l’enfermement un lieu de vie, une occasion de dépassement, pour qu’il ne soit pas une puissance mortifère, que cet enfermement soit vécu comme contraignant, privant de liberté voire d’identité, ou qu’il ait été désiré ?
Life in an enclosed space can be both a deconstruction and a personal and collective construction, depending on the circumstances of confinement and the conditions of enclosure. The comparison of two types of institutional confinement, the prison and the cloister, may be relevant in rethinking enclosure as a lever in the service of a vocation to transcendence. Can an ethic emerge from the political and social practice of confining people who have done serious harm to others in prison, even to the point of depriving them of all contact with others? How can we make confinement a life-giving experience, an opportunity to surpass oneself, so that it does not become a mortifying force, whether this confinement is experienced as restrictive, depriving one of freedom or even identity, or whether it was desired by the individual?
ISSN:2118-4518
Enthält:Enthalten in: Revue d'éthique et de théologie morale
Persistent identifiers:DOI: 10.3917/retm.3233.0085