Almas y cuerpo en una tradición indígena tzeltal

D’après les indigènes tzeltals de la region des Hauts Chiapas, au sud-est de Mexico, la personne est composée d’un vaste ensemble « d’âmes ». Elles représentent un repertoire hétérogène d’êtres (animaux, météores, esprits, monstres, etc.) simultanément dispersés a travers le monde et installés a l’i...

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Bibliographic Details
Main Author: Pitarch, Pedro (Author)
Format: Electronic Article
Language:Spanish
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Published: Ed. de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales 2000
In: Archives de sciences sociales des religions
Year: 2000, Volume: 112, Pages: 31-48
Online Access: Presumably Free Access
Volltext (lizenzpflichtig)
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Parallel Edition:Electronic
Description
Summary:D’après les indigènes tzeltals de la region des Hauts Chiapas, au sud-est de Mexico, la personne est composée d’un vaste ensemble « d’âmes ». Elles représentent un repertoire hétérogène d’êtres (animaux, météores, esprits, monstres, etc.) simultanément dispersés a travers le monde et installés a l’intérieur du corps. L’articlepose la question suivante : si, en accord avec la conception indigène, le monde se trouve replié dans la personne, qu’est-ce qui distingue les êtres humains des autres êtres animés ? On peut tenter de répondre : le corps humain. Pour les indigènes tzeltals, le corps (à la différence des ames qui sont attribuées à chacun des la naissance) se construit tout au long de la vie, comme résultat de la gestuelle, de la parole et des pratiques culinaires. La fin du corps, la mort, signifie la deshumanisation de la personne.En la perspectiva de los indígenas tzeltales de la región de los Altos de Chiapas, en el sudeste de México, la persona se halla compuesta por un extenso conjunto de « almas ». Estas representan un heterogéneo repertorio de seres (animales, meteoros, espíritus, monstruos, etc.) que se encuentran diseminadas por el mundo y, simultáneamente, instalados en el interior del cuerpo. En este articulo se plantea la siguiente pregunta : si, de acuerdo con la concepción indígena, el mundo se halla plegado sobre la persona ¿en qué se distinguen los seres humanos del resto de seres animados ? De manera tentativa, la respuesta es : el cuerpo humano. Para los indígenas tzeltales, el cuerpo (a diferencia de las almas, que están dadas desde el nacimiento individual) se va formando a lo largo de la vida, como resultado del dominio gestual, del habla y de las practicas culinarias. El fin del cuerpo, la muerte, significa la deshumanización de la persona.
For the Tzeltal Indians of the Chiapas Highlands area, in southeast Mexico, the self is composed by an extensive set of « souls ». These represent an hete rogeneous repertoire of beings (animals, meteors, spirits, monsters, etc.) that are diseminated across the World, and, simultaneously, within the human body. This essay addresses the following question : if, according to the Indian conception, the world is folded into the self, what is that distinguishes the human being from other animated beings ? Tentatively, the answer is the Human Body. For the Tzeltal Indians, the body (in contrast with the souls, which are given since birth) is formed through the individual life, as the result of the gestural, speech and food practices control. Death, the end of the body, implies, accordingly, the dehumanization of the self.
D’après les indigènes tzeltals de la region des Hauts Chiapas, au sud-est de Mexico, la personne est composée d’un vaste ensemble « d’âmes ». Elles représentent un repertoire hétérogène d’êtres (animaux, météores, esprits, monstres, etc.) simultanément dispersés a travers le monde et installés a l’intérieur du corps. L’articlepose la question suivante : si, en accord avec la conception indigène, le monde se trouve replié dans la personne, qu’est-ce qui distingue les êtres humains des autres êtres animés ? On peut tenter de répondre : le corps humain. Pour les indigènes tzeltals, le corps (à la différence des ames qui sont attribuées à chacun des la naissance) se construit tout au long de la vie, comme résultat de la gestuelle, de la parole et des pratiques culinaires. La fin du corps, la mort, signifie la deshumanisation de la personne.
ISSN:1777-5825
Contains:Enthalten in: Archives de sciences sociales des religions
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/assr.20245