Les commencements : Re-commencer le fait religieux dans les zones évacuées et dévastées de l’après-Grande Guerre

Le re-commencement du fait religieux durant l’après-Grande Guerre en territoire évacué et dévasté n’a pu être réalisé qu’accompagné des changements plus ou moins brutaux de la société ; ainsi, en mettant l'accent sur la sociologie religieuse liée l’évolution sociale et à l’évolution des idées,...

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Main Author: Dhennin-Lalart, Chantal 1949-2020 (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: [publisher not identified] 2019
In: Cahiers d'études du religieux
Year: 2019, Issue: 21
Further subjects:B fondation
B légitimation
B Religion
B Science
B Institution
B origine
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Le re-commencement du fait religieux durant l’après-Grande Guerre en territoire évacué et dévasté n’a pu être réalisé qu’accompagné des changements plus ou moins brutaux de la société ; ainsi, en mettant l'accent sur la sociologie religieuse liée l’évolution sociale et à l’évolution des idées, on arrivera à comprendre comment ce retour de la pratique a été possible. Le cadre théorique étant posé, il convient de circonscrire ce thème à un cas précis, celui du recommencement du fait religieux dans les zones rouges de la sortie de la Grande Guerre sur le front occidental de la ligne germano-britannique. À l’ouest de Lille, il n’y a plus un seul édifice debout en 1919, plus d’église ni de temple, plus de prêtre ni de pasteurs ni de fidèles, plus d’organisation ni sociale ni administrative. Tout est à reconstruire dans tous les sens du mot. Durant des kilomètres et des kilomètres, on ne voit que des ruines de maisons, d’édifices publics, d’églises et de chapelles, d’industries et d’estaminets alors que la densité y était, avant le conflit, très forte, proche de 300 h/km2 sur quasiment tous les points de ce territoire ruralo-industriel. Et pourtant, peu à peu, en dépit des ruines et des dévastations, la vie a repris. Parmi les manifestations du retour à la continuité du début du XXe siècle, il est intéressant de se pencher sur les modes de réintégration du fait religieux dans le quotidien des habitants revenus dans leurs localités d’avant l’occupation et l’évacuation. Trois contours particuliers de la question retiendront l’attention : 1) la réintégration du fait religieux et ses aspects 2) sa refondation et ses processus 3) sa reproduction et ses continuités.
ISSN:1760-5776
Contains:Enthalten in: Cahiers d'études du religieux
Persistent identifiers:DOI: 10.4000/cerri.2876