L’ecole Johannique en Question

Le quatrième évangile, les trois épîtres de saint Jean et l’Apocalypse constituent un groupe spécifique nommé en latin Corpus Ioanneum. Les œuvres de Jean se caractérisent par le même langage, une même pensée originale qui se développe progressivement. Il s’agit d’un courant d’idées spécifique dans...

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Bibliographic Details
Main Author: Marţian, Sorin (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: [publisher not identified] 2003
In: Sacra scripta
Year: 2003, Volume: 1, Issue: 1, Pages: 158-167
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Le quatrième évangile, les trois épîtres de saint Jean et l’Apocalypse constituent un groupe spécifique nommé en latin Corpus Ioanneum. Les œuvres de Jean se caractérisent par le même langage, une même pensée originale qui se développe progressivement. Il s’agit d’un courant d’idées spécifique dans le Nouveau Testament, d’une école johannique. La figure fondatrice d’un tel cercle théologique est vraisemblablement le disciple bien-aimé (Jn 13, 23-25; 19, 26-27; 20, 1-10; 21, 2-8.20-24 etc.). Le travail théologique qui s’intéresse à l’école johannique n’est pas séparé de l’histoire du christianisme johannique. L’histoire de la communauté johannique implique quatre phases: une phase précédant l’évangile écrit, assurant la maturation de sa pensée (jusque vers les années 70-80). C’est la phase du disciple bien-aimé; la phase durant laquelle l’évangile de base fut écrit par l’évangéliste; la phase durant laquelle les épîtres johanniques 1 et 2 Jn furent écrites (vers 100). L’Apocalypse a probablement été rédigée sous Domitien (81-96); la dernière phase durant laquelle 3 Jn fut rédigée et le chapitre 21 ajouté à l’évangile par le rédacteur final (environ 100 ou après). Les communautés qui ont produit les œuvres johanniques possédaient une tradition sur Jésus qui leur était propre dans le cadre du christianisme primitif. L’existence de l’école johannique n’est pas un fait exceptionnel dans le cadre du christianisme naissant, où on connaît des autres écoles, celle paulinienne à Ephèse et celle matthéenne probablement à Antioche.
Contains:Enthalten in: Universitatea Babeş-Bolyai. Centrul de Studii Biblice, Sacra scripta