LE REFUS PASCALIEN DES PREUVES MÉTAPHYSIQUES DE L'EXISTENCE DE DIEU

L'auteur indique d'abord les motifs généraux du refus pascalien des preuves métaphysiques de l'existence de Dieu, jugées incertaines et inutiles : — pour l'athée, car elles ne sont pas convaincantes ; — pour le chrétien, car elles ne contribuent pas au salut. D'où le recours...

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Bibliographic Details
Main Author: Carraud, Vincent (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Librairie Philosophique J. Vrin 1991
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1991, Volume: 75, Issue: 1, Pages: 19-45
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:L'auteur indique d'abord les motifs généraux du refus pascalien des preuves métaphysiques de l'existence de Dieu, jugées incertaines et inutiles : — pour l'athée, car elles ne sont pas convaincantes ; — pour le chrétien, car elles ne contribuent pas au salut. D'où le recours exclusif de l'Apologie aux preuves morales et historiques. L'auteur montre ensuite que si elles atteignent à la certitude (Descartes), elles n'en sont que plus dangereuses : plus la pensée de l'homme sur Dieu s'avère juste, plus croît l'orgueil déiste qui interdit la connaissance de sa misère; plus les preuves prétendent connaître Dieu, moins elles connaissent Dieu, qu'il ne s'agit que d'aimer. Le § 315 enfin ne constitue pas un contreexemple au rejet pascalien. The writer begins with the general grounds of the Pascalian refusal to accept metaphysical proofs, which he considered unreliable and inefficient — either to the atheist because they are not convincing, or to the Christian because they do not aid salvation. Hence in the Apology, only moral and historical proofs are resorted to. The writer goes on to show that if proofs induce certainty (Descartes) they are all the more dangerous: the more human thought on bod is developed, the more deistic pride flourishes and makes impossible the awareness of human misery; the more an argument pretends to a knowledge of God, the less it knows Him whom one should only love. In short, § 135 does not constitute a counter-example to the Pascalian rejection.
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques