LA RELIGION S'EFFACE-T-ELLE DE NOS SOCIÉTÉS MODERNES ? LIBRES PROPOS SUR LE DÉSENCHANTEMENT DU MONDE DE MARCEL GAUCHET

L'A. part d'une remarque d'E. Durkheim, selon laquelle la religion, qui à l'origine s'étendait à tous les domaines, se retire progressivement des relations sociales au fur et à mesure que les fonctions politiques, économiques, scientifiques s'affranchissent de la foncti...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Main Author: Breton, Stanislas (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Journals Online & Print:
Drawer...
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Librairie Philosophique J. Vrin 1985
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1985, Volume: 69, Issue: 4, Pages: 563-576
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:L'A. part d'une remarque d'E. Durkheim, selon laquelle la religion, qui à l'origine s'étendait à tous les domaines, se retire progressivement des relations sociales au fur et à mesure que les fonctions politiques, économiques, scientifiques s'affranchissent de la fonction religieuse. Il examine ensuite la thèse principale de M. Gauchet, qu'il relève ainsi: « Le christianisme aura été la religion de la sortie de la religion et la racine de la modernité » (p. 11). Pour en évaluer la portée, l'A. propose des discernements: quelle figure de la Transcendance est-elle présupposée? Quelle a été la portée du monothéisme d'Israël? Quelle est la signification de la « kénose » de Dieu en christianisme? Celui-ci constitue-t-il la seule ou la principale « racine » de notre modernité? The writer starts from an observation by E. Durkheim to the effect that religion, which in the beginning embraced everything, is withdrawing progressively from social relationships as a result of political, economic and scientific bodies dissociating themselves more and more from the religous body. He goes on to consider the main argument of M. Gauchet, which he takes to be: "Christianity will have been the religion to end religion, and the root of modernity" (p. 11). Exploring the full implications of this, the writer puts some discriminating questions: What form of Transcendence is presupposed? What has been the significance of the monotheism of Israel? In Christianity, how significant is the "kénose" of God? Is Christianith the main or only "root" of our modernity?
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques