NOTES SUR SIGER DE BRABANT: II. SIGER EN 1272-1275 AUBRY DE REIMS ET LA SCISSION DES NORMANDS
Un premier article a tenté de réviser l'image qu'on se faisait du Siger de 1265: le jeune mattre n'a tenu dans la crise universitaire de cette année qu'un rôle effacé et il devait alors l'essentiel de sa pensée aux théologiens, notamment à S. Thomas dans son Commentaire sur...
| Main Author: | |
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| Format: | Electronic Review |
| Language: | French |
| Check availability: | HBZ Gateway |
| Journals Online & Print: | Drawer...
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| Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
| Published: |
Librairie Philosophique J. Vrin
1984
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| In: |
Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1984, Volume: 68, Issue: 1, Pages: 3-49 |
| Further subjects: | B
Book review
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| Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
| Summary: | Un premier article a tenté de réviser l'image qu'on se faisait du Siger de 1265: le jeune mattre n'a tenu dans la crise universitaire de cette année qu'un rôle effacé et il devait alors l'essentiel de sa pensée aux théologiens, notamment à S. Thomas dans son Commentaire sur les Sentences. Ce deuxième article examine la théorie traditionnelle qui faisait de Siger le chef d'un parti hétérodoxe qui, en s'opposant au parti orthodoxe d'« Albéric » de Reims, provoqua en 1272-1275 dans l'Université de Paris un grave conflit doctrinal. On cherche en deux directions la révision de cette interprétation. D'abord, en rendant à « Albéric », de son vrai nom Aubry de Reims, une introduction à la philosophie écrite vers 1265 et qui montre qu'Aubry ne restait pas en arrière d'un Boèce de Dacie dans son enthousiasme pour la philosophie. Ensuite en relisant les documents relatifs au conflit de 1272/75, qui le décrivent comme un conflit purement corporatif, révolte des Normands de Basse-Normandie contre les prétentions des Normands de Rouen. Le rôle de Siger en cette affaire fut tout accidentel et tout personnel : aucune question de doctrine n'y était engagée. — La « Philosophia » d'Aubry de Reims est éditée. A first article established that in 1265 Siger, even in his way of reading Averroes, was heavly indebted to the theologians—especially to St Thomas' commentary on the "Sentences". Since Mandonnet, historians of Siger of Brabant are generally agreed in considering him as the leader of a heterodox party (opposed to the orthodox party headed by "Alberic de Rheims") weach created a serious doctrinal conflict in Paris University in 1272-1275. A revision of the interpretation is sought in two directions. First, in reattributing to "Alberic", whose real name was Aubry of Rheims, an introduction to philosophy written around 1265, thus showing that Aubry was not far from Boetius of Dacia in his enthusiasm for philosophy. Secondly, in reexamining the documents relating to the 1272-1275 conflict, which described it as a purely corporative conflict, a revolt of the Normans of Low Normandy against the claims of the Rouen personal; no question of doctrine was set forth. — Aubry of Rheims' "Philosophia" is published. |
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| ISSN: | 2118-4445 |
| Contains: | Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques
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