LE CHRIST SELON LES PENSEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE BOURGEOISE
Recherches sur les conceptions christologiques des théoriciens de la société moderne depuis le XVIIe s. Le concept de sécularisation a servi, à l'orée des temps modernes, à marquer la continuité avec les traditions religieuses antiques et médiévales ; cependant, à cause de ses insuffisances cl...
| Authors: | ; ; |
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| Format: | Electronic Article |
| Language: | French |
| Check availability: | HBZ Gateway |
| Journals Online & Print: | Drawer...
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| Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
| Published: |
Librairie Philosophique J. Vrin
1982
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| In: |
Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1982, Volume: 66, Issue: 2, Pages: 199-223 |
| Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
| Parallel Edition: | Non-electronic
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| Summary: | Recherches sur les conceptions christologiques des théoriciens de la société moderne depuis le XVIIe s. Le concept de sécularisation a servi, à l'orée des temps modernes, à marquer la continuité avec les traditions religieuses antiques et médiévales ; cependant, à cause de ses insuffisances cl des intérêts idéologiques qu'il dissimule, il est préférable de lui substituer la catégorie de société « civile bourgeoise » (bürgerlich) qui insiste sur les contextes sociopolitiques. L'article passe en revue quelques-uns des auteurs politiques et sociaux qui ont contribué à adapter les idées christologiques aux puissants intérêts de la société civile bourgeoise aux Pays-Bas, en Angleterre et en France : Spinoza, reprenant l'interprétation de Moïse proposée par Maïmonide et comprenant le Christ comme « summus philosophus » ; Hobbes mettant la croyance au Christ au service de l'obéissance civile à l'Étal ; Locke et Rousseau théorisant la religion civile ; Voltaire voyant dans la religion de Jésus le garant du respect de la morale et du trône — pour finir, dans un renversement remarquable, par le Christ « révolutionnaire » légitimant la lutte prolétarienne contre l'exploitation bourgeoise chez Saint-Simon, Weitling, Proudhon ou Engels. L'A. conclut en souhaitant que la théologie sache demeurer consciente des modèles sociaux auxquels elle s'adapte. Investigations on christological conceptions of modern society theorists since the XVIIth century. At the start of modern times, the conception of « secularisation » has been used to emphasize the continuity with antique and medieval religious traditions ; however because of its lacks and the fact of hiding ideological interests, it is preferable to replace it by the kind of "middle-class civil" (bürgerlich) society which insists on socio-political contexts. The article mentions some political and social authors who have contribued to adapt christological ideas to the strong economical interests of middle-class civil society in the Low countries, England and France : Spinoza following Mose's interpretation according to Maïmonide and figuring Christ as "summus philosophus" ; Hobbes submitting the belief in Christ to civilian obedience to the stale ; Locke and Rousseau theorizing civilian religion ; Voltaire considering the religion of Jesus as a safeguard for morality and sovereignty — to conclude in a remarkable overturning, by a "revolutionary" Christ justifying the people's fight against middle-class's exploitation of them with Saint-Simon, Weitling, Proudhon or Engels. The A. as a conclusion wishes theology should remain conscious of sociological patterns to which she must adapt. |
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| ISSN: | 2118-4445 |
| Contains: | Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques
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