DE LA FOI AU SAVOIR SELON LA "PHÉNOMÉNOLOGIE DE L'ESPRIT": II. LE DÉBAT ENTRE LA FOI ET L'AUFKLÄRUNG DANS LA "PHÉNOMÉNOLOGIE" ET LES DIMENSIONS HÉGÉLIENNES DES ISSUES DU DÉBAT
[La première partie explicitait quelques préalables à l'élaboration hégélienne: le problème classique de la religion naturelle et de la théologie révélée, la compréhension hégélienne de « la foi » et de « la pure intellection », ainsi que celle de l'essence.] Dans cette seconde partie, l...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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Published: |
Librairie Philosophique J. Vrin
1975
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In: |
Revue des sciences philosophiques et théologiques
Year: 1975, Volume: 59, Issue: 2, Pages: 243-277 |
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Summary: | [La première partie explicitait quelques préalables à l'élaboration hégélienne: le problème classique de la religion naturelle et de la théologie révélée, la compréhension hégélienne de « la foi » et de « la pure intellection », ainsi que celle de l'essence.] Dans cette seconde partie, l'auteur examine la manière dont Hegel traite le débat entre la religion chrétienne et l'Aufklärung et met en évidence les évaluations hégéliennes.La conclusion donnée par H. n'est nullement la liquidation de la question de la foi, qui continue d'être traitée dans la suite de l'œuvre, en particulier lorsque H. reconsidère les doctrines de la moralité kantienne et post-kantiennes déjà examinées dans Foi et Savoir de 1802. Ce n'est qu'à la fin de la section, avec « Le mal et son pardon », que H. donne congé à la foi et à sa survivance semi-philosophique dans la Moralité, pour achever dans la « religion » la récupération philosophique des contenus du christianisme au sein de la conscience devenue esprit absolu dans le Savoir lui-même absolu. [Une troisième partie rendra la parole à la foi chrétienne et proposera quelques observations, plutôt philosophiques, destinées à rendre à la foi une position intellectuellement valable.] [The first part explicitated some preliminaries with respect to the Hegelian elaboration: the classical problem of natural religion and revealed theology, the Hegelian understanding of « faith » and « pure intellection, » as well as that of essence.] In his second part the author examines the way in which Hegel treats the debate between the Christian religion and the Aufklärung and gives the Hegelian evaluations. The conclusion which H. reaches is by no means the liquidation of the question of faith, which continues to be treated in the rest of the work — in particular when H. reconsiders the Kantian and post-Kantian doctrines of morality already examined in Faith and Knowledge (1802). It is only at the end of the section, with « Evil and its Pardon, » that H. bids farewell to faith and its semi-philosophic survival in morality, so as to arrive at, in « religion, » the philosophic recovery of the contents of Christianity at the heart of consciousness, which has become absolute spirit in absolute knowledge itself. [A third part permits the Christian faith to speak and propose a number of observations, of a more philosophical order, wich are destined to restore to the Christian faith a valid intellectual position.] |
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ISSN: | 2118-4445 |
Contains: | Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques
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