LA PHILOSOPHIE POLITIQUE DE ROUSSEAU

L'enchatnement des présupposés qui commandent les idées politiques de R. Le problème politique surgit de la contradiction entre la nature de l'homme, qui est bonne, et son histoire, qui est mauvaise; sa solution exige de rendre l'histoire conforme à la nature, grâce à la transformatio...

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Published in:Revue des sciences philosophiques et théologiques
Main Author: Lacroix, Jean (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Librairie Philosophique J. Vrin 1972
In: Revue des sciences philosophiques et théologiques
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:L'enchatnement des présupposés qui commandent les idées politiques de R. Le problème politique surgit de la contradiction entre la nature de l'homme, qui est bonne, et son histoire, qui est mauvaise; sa solution exige de rendre l'histoire conforme à la nature, grâce à la transformation de l'éducation et de la politique. Cette exigence requiert un diagnostic concernant l'homme. Il est un être perfectible; de cette perfectibilité natt la possibilité du bien — l'amour de soi, qui est du même mouvement amour d'autrui —, mais aussi celle du mal, l'amour-propre, issu d'une propriété qui a fait de l'amour un amour de préférence et de possession. S'ensuivent les remèdes 1. Une éducation, fondée sur la confiance, sur la « transparence » entre les « hommes ». 2. Une politique, fondée sur la même transparence entre les « citoyens ». Comme l'amour de soi détruit l'amour-propre, la volonté générale détruit la volonté particulière et devient la volonté de tous et de chacun : ainsi sont réconciliés dans la vie privée comme dans la vie publique, l'homme et le citoyen. The series of presuppositions which govern the political ideas of Rousseau. The political problem arises from the contradiction between the nature of man which is good, and his history which is evil; its solution demands that the history be conformed to the nature, due to the transformation of education and the political situation. This need requires a diagnosis of man. He is a perfectible being; and from this perfectibility comes the possibility of good—the love of self which is of the same movement as love of others—but also from it comes the possibility of evil—self-love issued from a « quality » which turned the love into a love of preference and possession. Then follow the remedies. 1. An education based upon confidence, upon "transparency" among "men". 2. A political situation, based upon the same transparency among "citizens". Just as good self-love destroys evil self-love; the general will destroys the particular will and becomes the will of all and of each one : thus are reconciled both in the private and public life, the man and the citizen.
ISSN:2118-4445
Contains:Enthalten in: Revue des sciences philosophiques et théologiques