LE MALÉKISME ET LES CONDITIONS REQUISES POUR L'EXERCICE DE LA JUDICATURE
Abstract Le cordouan Ibn Rushd al-Jadd (ob. 520/1126) est le premier, à l'école malékite, à formuler une division tripartite des conditions de capacité pour l'exercice de la judicature: 1) conditions essentielles pour la validité de la nomination, dont l'absence infirmerait toutes les...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
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Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Brill
2000
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In: |
Islamic law and society
Year: 2000, Volume: 7, Issue: 2, Pages: 122-158 |
Online Access: |
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Summary: | Abstract Le cordouan Ibn Rushd al-Jadd (ob. 520/1126) est le premier, à l'école malékite, à formuler une division tripartite des conditions de capacité pour l'exercice de la judicature: 1) conditions essentielles pour la validité de la nomination, dont l'absence infirmerait toutes les sentences prononcées par celui qui aurait été nommé sans capacité légale; 2) conditions essentielles pour exercer la charge, dont l'absence rendrait obligatoire la destitution, mais pas l'annulation des jugements; et 3) qualités souhaitables chez un juge. Cette division est reprise par le qādī Iyād (ob. 544/1149), mais sa liste n'est pas tout à fait la même que celle du muftī de Cordoue. Ibn Rushd al-Hafīd, le célèbre Averroès (ob. 590/1194), pour sa part, répétera la formulation de son grand-père, établissant lui aussi une distinction entre jawāz al-wilāya (validité de la nomination) et istimrār al-wilāya (capacité pour remplir la fonction). L'étude qui suit essaie de montrer les précédents de cette doctrine surtout à l'intérieur de l'école mālikī. |
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ISSN: | 1568-5195 |
Contains: | Enthalten in: Islamic law and society
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Persistent identifiers: | DOI: 10.1163/156851900507607 |