Quand l’exégèse des gens de lettres précède celle des exégètes : le cas Judas
On pense souvent que la littérature qui traite de religion n’est que la mise en mots d’une pensée élaborée par le théologien, qu’il peine à exprimer : la Bible, texte premier, est d’abord interprétée par des théologiens, et ensuite les écrivains s’emparent de leurs interprétations. Or il n’en va pas...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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In: | Sonderdruck aus: ThéoRèmes (1664-0136) Vol. 14, p. 1-9 (2019) |
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Summary: | On pense souvent que la littérature qui traite de religion n’est que la mise en mots d’une pensée élaborée par le théologien, qu’il peine à exprimer : la Bible, texte premier, est d’abord interprétée par des théologiens, et ensuite les écrivains s’emparent de leurs interprétations. Or il n’en va pas toujours ainsi, comme le prouve la réception de Judas Iscariote : de Klosptock à Kazantzakis en passant par Victor Hugo et Gérard de Nerval, ce sont les gens de lettres qui ont précédé les exégètes dans l’interprétation de la figure de celui qui a livré Jésus. It is often considered that the literature dealing with religion is nothing more than the expression of a thought elaborated by the theologian, which he struggles to express: the Bible, the primary text, is initially interpreted by theologians, and then writers gather their interpretations. But it is not always so, as the reception of Judas Iscariote testifies: from Klosptock to Kazantzakis through Victor Hugo and Gérard de Nerval, it is the people of letters who preceded the exegetes in the interpretation of the figure of the one who betrayed Jesus. |
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ISSN: | 1664-0136 |
Persistent identifiers: | HDL: 2078.1/219297 |