Godescalc, Lettre à Gislemar de Corbie, et défense contre Hincmar de Reims
Hincmar de Reims, dans son traité Ad reclusos et simplices, cite un court extrait d'une Lettre de Godescalc à Gislemar, moine de Corbie. En fait, ce texte provient de saint Augustin (De correptione et gratia 7, 14) et, seconde particularité, il constitue, avant quelques recommandations pratique...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
Check availability: | HBZ Gateway |
Journals Online & Print: | |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Brepols
2022
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In: |
Revue bénédictine
Year: 2022, Volume: 132, Issue: 1, Pages: 25-43 |
Standardized Subjects / Keyword chains: | B
Gottschalk, von Orbais 807-868
/ Letter
/ Predestination
/ Hincmar of Reims 806-882
/ Augustinus, Aurelius, Saint 354-430
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IxTheo Classification: | KAB Church history 30-500; early Christianity KAD Church history 500-900; early Middle Ages NBL Doctrine of Predestination |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) Volltext (lizenzpflichtig) |
Summary: | Hincmar de Reims, dans son traité Ad reclusos et simplices, cite un court extrait d'une Lettre de Godescalc à Gislemar, moine de Corbie. En fait, ce texte provient de saint Augustin (De correptione et gratia 7, 14) et, seconde particularité, il constitue, avant quelques recommandations pratiques, la finale de l'Opuscule théologique XVIII de Godescalc, dans l'édition de Dom Lambot. En conséquence: 1- Il devient possible de reconstituer dans sa totalité le De praedestinatione que constitue la prétendue Lettre à Gislemar, en lisant à la suite les Opuscules théologiques VII, XI et XII, XIV, XV et XVI, et pour finir XVIII; les autres opuscules (VIII, IX, X et XIII) forment un recueil de Sentences de l'Écriture et des saints Pères, qui conserve le contenu du livret que Godescalc a été obligé de jeter au feu, à la suite de sa condamnation au concile de Quierzy (printemps 849). 2°- La condamnation d'un texte d'Augustin pour dénoncer une prétendue erreur de Godescalc, a fait perdre tout crédit auprès des évêques à l'accusation d'hérésie portée par Hincmar. Dès lors, il convient de réviser les procédures contre Godescalc, pour constater qu'il n’est pas un hérétique, et que finalement il n'y a pas de controverse sur la double prédestination, avant que Hincmar la fasse naître en provoquant un examen par Jean Scot de la doctrine augustinienne défendue par Godescalc. Hincmar of Rheims, in his treatise Ad reclusos et simplices, quotes a short extract of a Letter of Gottschalk to Gislemar, monk of Corbie. Actually, this text is excerpted from S. Augustine’s De correptione et gratia 7, 14 and, second distinctive feature, it forms - before some practical recommendations - the conclusion of the Opuscule théologique XVIII of Gottschalk (edition of Dom Lambot). Consequently: 1. It becomes possible to reconstruct as a whole the De praedestinatione which is the supposed Letter to Gislemar, by reading one after the other the Opuscules théologiques VII, XI and XII, XIV, XV and XVI, ending with XVIII. The other Opuscules (VIII, IX, X and XIII) are a collection of Sentences de l'Écriture et des saints Pères, which preserves the content of the booklet Gottschalk was forced to burn, as a result of its condemnation at the council of Quierzy (Spring 849). 2. The condemnation of a text of Augustine in order to denounce a supposed error of Gottschalk resulted in a complete loss of credit of the accusation by Hincmar before the bishops. It is thus suitable to revise the procedures against Gottschalk and to establish that he is not a heretic and consequently that there is no controversy on the double predestination until Hincmar raised it when he asked for an examination by John Scot of the Augustinian doctrine as defended by Gottschalk. |
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ISSN: | 2295-9009 |
Contains: | Enthalten in: Revue bénédictine
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Persistent identifiers: | DOI: 10.1484/J.RB.5.130613 |