The structure of knowledge

Les architectures médiévales du savoir conçues dans le monde islamique, constituent un cas particulier : elles reflètent parfaitement la compétition entre les différentes traditions et approches intellectuelles. D’une part, certaines des classifications sont centrées sur ce qui était perçu comme sci...

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Bibliographic Details
Main Author: Germann, Nadja (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Librairie Droz S. A. 2021
In: Revue de théologie et de philosophie
Year: 2021, Volume: 153, Issue: 3, Pages: 269-290
Online Access: Volltext (kostenfrei)
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Description
Summary:Les architectures médiévales du savoir conçues dans le monde islamique, constituent un cas particulier : elles reflètent parfaitement la compétition entre les différentes traditions et approches intellectuelles. D’une part, certaines des classifications sont centrées sur ce qui était perçu comme sciences indigènes durant leur période de formation, c’est-à-dire ces sciences qui émergent en connexion avec la nouvelle religion qu’est l’Islam et la langue de sa révélation, l’arabe. D’autre part, les savants ont repris avec empressement et adapté les disciplines dérivant de cultures non-arabes et non-musulmanes, principalement la science et la philosophie grecques. Cependant, ces traditions transmettent leurs propres conceptions de la connaissance, en partie en conflit avec les idées arabes/islamiques. Dans cet article, je propose un aperçu des approches diverses puis me concentre sur Fārābī et Avicenne, afin de retracer un développement remarquable : la dissolution graduelle des frontières aussi bien au sein qu’entre les différentes sphères et paradigmes scientifiques et ce sur des bases épistémologiques.
Medieval architectures of knowledge designed in the Islamic world constitute a special case: They neatly reflect the competition between different intellectual traditions and approaches. On the one hand, there are those classifications that are centered on what was perceived as the indigenous sciences during the formative period, i.e. those sciences that arose in connection with the new religion, Islam, and the language of its revelation, Arabic. On the other hand, scholars eagerly took over and adapted disciplines deriving from non-Arab and non-Muslim cultures, primarily Greek science and philosophy. These traditions, however, transmitted their own conceptions of knowledge that partly stood in conflict with Arabic-Islamic ideas. In this article, I first give an overview of the various approaches and then concentrate on Fārābī and Avicenna, in order to trace a remarkable development: the gradual dissolution of boundaries both within and between the different scientific spheres and paradigms on epistemological grounds.
ISSN:2297-1254
Contains:Enthalten in: Revue de théologie et de philosophie
Persistent identifiers:DOI: 10.47421/rthph153_3_269-290