Finding my Way Home: Knowing in the Philebus

Dans le Philèbe de Platon, Socrate fait valoir que la vie bonne doit consister en la connaissance et le plaisir. Une partie de cette démonstration consiste en une analyse des parties de la connaissance où la connaissance peut être plus ou moins pure, plus ou moins mêlée d’éléments étrangers tels que...

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Main Author: King, Richard A. H. (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Published: Librairie Droz S. A. 2021
In: Revue de théologie et de philosophie
Year: 2021, Volume: 153, Issue: 3, Pages: 249-268
Online Access: Volltext (kostenfrei)
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520 |a Dans le Philèbe de Platon, Socrate fait valoir que la vie bonne doit consister en la connaissance et le plaisir. Une partie de cette démonstration consiste en une analyse des parties de la connaissance où la connaissance peut être plus ou moins pure, plus ou moins mêlée d’éléments étrangers tels que la sensation ou l’expérience. Lorsqu’elle est pure, elle s’attache à la vérité, pure et simple. Car, nous devons l’admettre, la connaissance est vraie, quoiqu’elle puisse être d’autre par ailleurs. La connaissance peut rendre les humains bons, c’est-à-dire leur permettre de bien faire, de manière fiable et souple, mais elle a son bien au-delà de l’existence humaine – elle n’est pas limitée à l’existence humaine. Nous suggérons ici que Platon détermine en fait la connaissance à partir de sa finalité – sa cause finale est utilisée pour déterminer sa cause formelle : ce que vise la connaissance nous dit ce qu’elle est. Au lieu de nous fournir une analyse selon l’aporie finale et insatisfaisante du Théétète (« l’opinion vraie accompagnée de raison »), la connaissance est ainsi dotée d’une justification fonctionnelle. Une partie de cette proposition est que la connaissance se doit d’être vraie ; c’est ce qui garantit sa stabilité : elle est à elle-même sa propre fin. Le bien de la connaissance, c’est la vérité. C’est ce qui lui permet de se comporter comme un guide pour l’âme. Les attributs additionnels de ce clan, qui est celui de la connaissance, découlent de la vérité et de leur relation à elle : exactitude, clarté et pureté. Car dans la mesure où ils sont purs et sans mélange avec des éléments étrangers tels que la pratique ou la sensation, ils ne s’intéressent qu’à des unités exactes, de choses qui sont ce qu’elles sont, de sorte que leur clarté n’est en rien troublée. C’est la dialectique qui recherche et établit cela. 
520 |a In Plato’s Philebus, Socrates argues that human life must consist of knowledge and pleasure if it is to be good. Part of this demonstration is an account of the parts of knowledge whereby knowledge can be more or less pure, more or less blended with extraneous elements such as sensation and practice. When pure, it cleaves to truth, pure and simple. For, as we must admit, knowledge is true, whatever else it is. Knowledge may make humans good, i.e. enable them to do well, reliably and flexibly what they do, but has its good above and beyond human existence – it is not restricted to human existence. The suggestion is that Plato here in fact determines knowledge by using its end – its final cause is used to determine its formal cause: what knowledge is for tells us what it is. Instead of giving an analysis along the lines of the final, failed account of the Theaetetus (“justified true belief”), knowledge is thereby given a functional account. Part of this suggestion is that knowledge must be true, and this is what guarantees its stability: its end is internal to it. The good of knowledge is truth. This is what enables it to act as a guide to the soul. The further attributes of this clan, knowledge, flow from truth and their relation to it: exactness, clarity, and purity. For insofar as they are pure, and unmixed with extraneous elements such as practice or sensation, they are concerned simply with exact units, things that are just what they are, so their clarity is not troubled by anything. It is dialectic that investigates and establishes this. 
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