Christianisme et société civile

Les rapports de l'Église avec la société civile ont été étudiés en Occident pendant près de deux millénaires dans ce qu'il a été convenu d'appeler les relations entre l'Église et l'État; leurs dirigeants étaient considérés comme les seuls responsables devant coopérer pour as...

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Bibliographic Details
Main Author: Joblin, Joseph (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 2015
In: Gregorianum
Year: 2015, Volume: 96, Issue: 3, Pages: 571-593
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Les rapports de l'Église avec la société civile ont été étudiés en Occident pendant près de deux millénaires dans ce qu'il a été convenu d'appeler les relations entre l'Église et l'État; leurs dirigeants étaient considérés comme les seuls responsables devant coopérer pour assurer l'ordre public. Du fait de la mondialisation irréversible de la vie internationale, l'Église doit trouver quelle est sa place dans une société devenue globale et en appelant aux principes démocratiques. Un long réexamen a été rendu nécessaire. Benoît XV et Pie XI l'ont préparé, l'un en demandant dès 1919 de revoir les modes et objectifs de l'activité missionnaire, l'autre en parlant de charité politique en 1926. Ce mouvement a reçu une impulsion de Pie XII parlant de démocratie (1944), puis de Vatican II et de Paul VI daîis Ecclesiam suam (1964). Le récent appel du Pape François à une «mobilisation» des bonnes volontés en recevant le secrétaire général des Nations Unies est un aboutissement de ce mouvement. The Church's relations to civil society have been studied in the West for almost two millennia under what has usually been called «Church-State» relations; their respective leaders were considered as solely in charge of cooperating to insure public order. Granted the irreversible globalization of international life, the Church must find its place in a society that has become global and urges democratic principles. This has required a lengthy re-examination. Benedict XV and Pius XI made way for it, the former in 1919 by asking for a revision of the modes and aims of missionary activity, the latter in 1926by speaking of political charity. This movement received a new impulse from Pius XII, when he evoked democracy (1944), and then from Vatican II and from Paul VI in Ecclesiam suam (1964). Pope Francis' call for a «mobilization» of good will when he recently received the UN Secretary General is an outcome ofthat movement.
Contains:Enthalten in: Gregorianum