Novatien dans l'"Introduction à la théologie des II e et III e siècles" du P. Antonio Orbe

En neuf passages de son livre Orbe se réfère au De Trinitate de Novatien. Le plus souvent, l'utilisation qu'Orbe fait de Novatien est sans aspérités, s'attachant à des thèmes obvies. Sur trois points, les analyses ont plus de relief. Orbe impute à Novatien une théorie gradualiste de l...

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Bibliographic Details
Main Author: Mattei, Paul (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 2013
In: Gregorianum
Year: 2013, Volume: 94, Issue: 2, Pages: 363-376
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:En neuf passages de son livre Orbe se réfère au De Trinitate de Novatien. Le plus souvent, l'utilisation qu'Orbe fait de Novatien est sans aspérités, s'attachant à des thèmes obvies. Sur trois points, les analyses ont plus de relief. Orbe impute à Novatien une théorie gradualiste de la procession du Verbe: le Fils engendré ante mundum et non point ab aeterno. Il pointe une difficulté dans sa christologie: le Verbe, en mourant, aurait « dépouillé la chair » (exuere carnem). Il lit dans l'exégèse que Trin. 31,18 donne de 1Co 15,25-28 la suggestion qu'à la fin des temps le Fils retrouvera l'état impersonnel qui fut le sien ante constitutionem mundi. Qu'on en refuse la pertinence ou qu'on en admette l'acuité, ces interprétations, sont intéressantes dans le débat sur certains aspects majeurs de la pensée de Novatien. Cependant, la méthode — qui prend pour ainsi dire les auteurs en enfilade —, si elle permet de dégager les parentés que ceux-ci ont entre eux, ne conduit pas à souligner avec la clarté voulue l'originalité de chacun In nine passages of his book Orbe refers to Novatian's De Trinitate. Most often the use Orbe makes of Novatian raises no problem. On three points the analyses afford more depth. Orbe imputes to Novatiana «gradualist theory» of the procession of the Word (the Son born ante mundum, not ab aeterno). He points out a difficulty in the novatianist christology: the Word, in his death, would have «divested himself of the flesh» (exuere carnem). He sees in the exegesis Trin. 31,18 delivers of 1Co 15,25-28 the suggestion that at the end the Son will find again the impersonal state he had ante constitutionem mundi. These interpretations, whether one rejects their relevance (1st and 3rd) or admits their acuteness (2nd), are interesting in the debate on major trends of Novatian's thought. Nevertheless, the very method of the work, which consists in taking so to speak the authors in a row, if it allows to bring out the relationships between them, does not lead to underline with due precision the originality of each one.
Contains:Enthalten in: Gregorianum