Dieu et la philosophie: Le discours de Paul à Athènes dans trois « actes apocryphes » et dans la philosophie patristique

Cet article explore le développement narratif et rhétorique du discours de Paul à Athènes dans les Actes des Apôtres (chapitre 17) devant des philosophes stoïciens et épicuriens. Je considère cette narration comme historiquement fondée et j'explique pourquoi. J'examine comment ce récit des...

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Bibliographic Details
Main Author: Ramelli, Ilaria L.E. (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Interlibrary Loan:Interlibrary Loan for the Fachinformationsdienste (Specialized Information Services in Germany)
Published: 2012
In: Gregorianum
Year: 2012, Volume: 93, Issue: 1, Pages: 75-91
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Cet article explore le développement narratif et rhétorique du discours de Paul à Athènes dans les Actes des Apôtres (chapitre 17) devant des philosophes stoïciens et épicuriens. Je considère cette narration comme historiquement fondée et j'explique pourquoi. J'examine comment ce récit des Actes fut reçu et imité par les auteurs de trois romans apostoliques : les Actes de Philippe (en grec) et deux romans syriaques que j'ai proposé de lire comme des romans historiques : la Doctrina d'Addai et les Acta Maris. La façon dont chacune de ces œuvres a reçu la narration des Actes canoniques non seulement est différente de l'une à l'autre, comme je le démontre, mais elle diffère aussi de la façon dont les philosophes patristiques l'ont reçue et interprétée. This paper explores the narrative and rhetorical development in Paul's Athenian discourse in Acts 17 before Stoic and Epicurean philosophers — a narrative which I deem historically grounded, and I explain the reasons why — and investigates the ways in which it was received and imitated in three apostolic novels, one in Greek and two in Syriac (which I have also proposed to read as historical novels): the Acts of Philip, the Doctrina Addai, and the Acta Maris. The modalities of their reception of the Lukan narrative differ not only from one another, as I argue, but also from that of Patristic philosophers. In this connection, I conclude with reflections on Ps. Dionysius the Areopagite and his reception of Paul as a «philosopher».
Contains:Enthalten in: Gregorianum