Linguaggio, simboli ed esperienza mistica nel libro dell'Apocalisse. II

Faisant suite à la première partie (Gregorianum 1998, 5-28), l'article étudie le rapport entre le language, les symboles et l'expérience mystique de l'Apocalypse qui a lieu à «ciel ouvert» (19,11) dans la présentation de la Jérusalem nouvelle (21,1-22,5). Le «ciel nouveau et la terre...

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Bibliographic Details
Main Author: Vanni, Ugo 1929-2018 (Author)
Format: Electronic Article
Language:Italian
Check availability: HBZ Gateway
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Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1998
In: Gregorianum
Year: 1998, Volume: 79, Issue: 3, Pages: 473-501
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Faisant suite à la première partie (Gregorianum 1998, 5-28), l'article étudie le rapport entre le language, les symboles et l'expérience mystique de l'Apocalypse qui a lieu à «ciel ouvert» (19,11) dans la présentation de la Jérusalem nouvelle (21,1-22,5). Le «ciel nouveau et la terre nouvelle» (21,1) sont tels parce que envahis de la vitalité du Christ ressuscité; ils constituent le milieu dans lequel se situe la Jérusalem nouvelle, comme l'ensemble du peuple de Dieu au niveau eschatologique, toute entière faite à la mesure de Dieu. Elle est la «tente» commune de Dieu et de l'homme. Ce niveau de communion entre Dieu et les hommes est spécifié dans la seconde présentation (21,9-22,5), où Jérusalem est «la fiancée, l'épouse de l'Agneau (21,9). Elle possède la «gloire de Dieu» (21,10-14) comme don d'illumination de la part du Christ (en interprétant φωστ$Word$ρ de 21,11 au sens actif). Ce don, en analogie avec ce qui avait eu lieu au sujet de Dieu en 4,3 est percu comme «pierre très précieuse» (21,11); les mesures de la cité épouse (21,15-21), rapportée au Christ, explicitent qu'elle est toute entière faite à la mesure de l'amour du Christ; la profusion de l'or et des pierres précieuses, qui constituent la structure portante de la cité, fait percevoir combien Dieu et le Christ se donnent en partage à la cité épouse. En conclusion on souligne combien le contact avec la transcendance est fondamentale dans l'Apocalypse où il est vu comme un développement de l'incarnation: le Verbe qui «fut chair et a habité parmi nous» (Jn 1,14), mène à la «demeure de Dieu avec les hommes» (21,3). Evitant les descriptions fantaisistes, l'auteur s'efforce d'aider l'interprète des agents de l'histoire du salut —Dieu «assis sur le trône», le Christ qui parle et le Christ Agneau — à dépasser la pure rationalité conceptuelle, en ayant recours à des enflures linguistiques et surtout en développant l'expression symbolique. Une perception adéquate du sens additionnel par rapport à l'expression conceptuelle, qui s'atteint en accueillant la provocation du language et en interprétant les symboles de façon créative, est indispensable pour comprendre le sens et l'actualité de la mystique de l'Apocalypse.
Contains:Enthalten in: Gregorianum