Applied Theology at the Deathbed: Luther and the Late-Medieval Tradition of the Ars moriendi

La présence répandue de la mort pendant les 150 années qui suivirent la grande peste de 1347-1350 fut a l'origine de nombreuses oeuvres destinées à aider les pasteurs à assister les mourants. Six oeuvres de ce genre, publiées entre 1400 et 1510 sont étudiées ici, émanant de quatre auteurs (J. G...

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Bibliographic Details
Main Author: Wicks, Jared 1929- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1998
In: Gregorianum
Year: 1998, Volume: 79, Issue: 2, Pages: 345-368
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:La présence répandue de la mort pendant les 150 années qui suivirent la grande peste de 1347-1350 fut a l'origine de nombreuses oeuvres destinées à aider les pasteurs à assister les mourants. Six oeuvres de ce genre, publiées entre 1400 et 1510 sont étudiées ici, émanant de quatre auteurs (J. Gerson, T. Peuntner, J. Geiler, J. von Paltz); on les compare au guide pastoral de Martin Luther, intitulé Sermon von der Bereitung zum Sterben (1519). Les textes sur l'ars moriendi présentent des admonitions à donner, des questions pour éliciter les justes dispositions, des prières, à faire réciter par les mourants, et des directives pratiques. Le but poursuivi est: (1) l'accomplissement des requêtes de l'Eglise, telle la confession complète des péchés mortels; (2) la concentration de l'attention sur l'obtention du salut; (3) l'ardeur à demander l'aide de Marie, des anges, et du saint patron; (4) la demande adressée à Jésus d'avoir part aux mérites de sa passion, en regardant le crucifix. Luther assume que le lit de mort est l'endroit d'un combat intense, en lequel les esprits mauvais redoublent d'efforts pour terrifier le mourant à la perspective de la mort, en incitant en lui le désespoir à cause de ses péchés à la pensée de ne pas être prédestiné à la vie éternelle. Contre les images malignes de la mort, du péché et de la réprobation, Luther conduit le mourant à penser à l'image du Christ en croix et de tous les saints en qui la vie, la grâce et l'élection ont prévalu. Luther mène le mourant à une meditatio crucis qui est un exercice de foi authentique pour lequel les sacrements offrent le stimulant essentiel. Par l'absolution, la sainte communion et l'onction Dieu signifie sa volonté d'accomplir le salut des croyants. La reception correcte des sacrements est la foi que le Christ est mort pro me et que ses saints viennent à mon aide. Le contraste principal entre l'ars moriendi et Luther consiste en ce que Luther concentre son attention sur le combat, sur l'assurance de la foi, et sur le Christ, moins comme celui qui a offert un sacrifice salutaire mais plutôt comme l'expression pour nous de l'intention gratuite qu'a Dieu de sauver des croyants troublés.
Contains:Enthalten in: Gregorianum