Linguaggio, simboli ed esperienza mistica nel libro dell'Apocalisse. I

En vue d'une approche mystique de l'Apocalypse — qui n'est pas celle d'extases et de visions présumées — il faut tenir compte de la situation d'une expérience liturgique, du langage typique et du symbolisme de l'auteur qui réussit à communiquer ainsi un sens qui s'...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Main Author: Vanni, Ugo 1929-2018 (Author)
Format: Electronic Article
Language:Italian
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1998
In: Gregorianum
Year: 1998, Volume: 79, Issue: 1, Pages: 5-28
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:En vue d'une approche mystique de l'Apocalypse — qui n'est pas celle d'extases et de visions présumées — il faut tenir compte de la situation d'une expérience liturgique, du langage typique et du symbolisme de l'auteur qui réussit à communiquer ainsi un sens qui s'ajoute au discours conceptuel. On rencontre ainsi dans la première partie du livre le Christ ressuscité. Jean en a une expérience directe: la voix du Christ est «telle une trompette» et Jean se retourne «pour regarder la voix»: l'expression symbolique, à première vue contradictoire, élève au-delà du niveau conceptuel, incitant à un contact face à face avec le Christ ressuscité qui parle, plus intense que celui des apparitions pascales et dans la ligne de la transfiguration. Dans la seconde partie, la «porte ouverte dans le ciel» (4,1) met en contact avec Dieu «siégeant sur le trône» (4,2): l'auteur ne le décrit pas, mais il en inculque une expérience directe quand il affirme que le personnage assis sur le trône correspond, à le regarder, à l'aspect des pierres précieuses (4,2). Le Christ comme ἀρνίον surpasse, par la présentation symbolique qui en est faite (5,6), le niveau conceptuel en ouvrant l'accès à une expérience directe: on perçoit que l'ἀρνίον, en tant que «au milieu du trône et des quatre animaux, au milieu des anciens» (5,6a), exerce une fonction centrale dans l'histoire du salut; l'expression contradictoire, «un agneau se dressait qui semblait immolé» (5,6b), inculque que, à partir de l'événement de la mort (comme en Jean 8,28), on entre en contact avec la transcendance de la résurrection. La mort et la résurrection, séparées en réalité dans le temps, sont perçues ensemble dans l'expérience liturgique; dans l'expression conclusive «(ayant) sept yeux qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre», le passage des yeux à l'Esprit, spécialement difficile mais indiqué expressément, laisse un vide qui est comblé par l'expérience mystique de l'auteur dont participe le groupe liturgique qui l'écoute. Certaines aspérités grammaticales — comme le masculin accouplé de façon emphatique avec le neutre — indique le dépassement des schèmes usuels dans le language lui-même. Si tout cela se réalise avec «la porte ouverte dans le ciel», on est en surplus d'attende pour la section conclusive où l'on découvrira «le ciel ouvert» (19,11).
Contains:Enthalten in: Gregorianum