De Lubac and Rousselot

De Lubac a sans doute emprunté beaucoup à Rousselot. A côté du désir naturel de la vision béatifique, Rousselot postulait une compréhension plus statique de la nature, représentée par un «Adam primordial», comme fondement de la connaissance conceptuelle. Tout en ignorant l'«Adam primordial» et...

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Bibliographic Details
Main Author: McDermott, John M. 1942- (Author)
Format: Electronic Article
Language:Italian
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1997
In: Gregorianum
Year: 1997, Volume: 78, Issue: 4, Pages: 735-759
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:De Lubac a sans doute emprunté beaucoup à Rousselot. A côté du désir naturel de la vision béatifique, Rousselot postulait une compréhension plus statique de la nature, représentée par un «Adam primordial», comme fondement de la connaissance conceptuelle. Tout en ignorant l'«Adam primordial» et rejetant l'«ordre naturel possible» de Rousselot, de Lubac a développé une double notion de nature comme dynamisme nécessaire et libre. A cela correspond sa compréhension du surnaturel comme à la fois exigence humaine et don libre de Dieu. Une connaissance naturelle conceptuelle du Dieu inconnaissable est également nécessaire pour fonder la liberté de l'homme devant l'offre surnaturelle de Dieu. Cependant, un tel ordre conceptuel, même relatif, reconduit de Lubac à Rousselot: oubien la possibilité d'une béatitude naturelle, oubien, avec le Rousselot plus tardif, une compréhension de la personne comme Action-Pensée au-delà des polarités paradoxales de la nature, qui offrent un eventail de choix possibles. Selon cette dernière vision le «surnaturel» est défini d'abord comme nouveauté historique en contraste avec la création, qui inclut liberté aussi bien que nature.
Contains:Enthalten in: Gregorianum