Plotinus and Political Philosophy
Il appartient à la philosophie politique d'identifier et de défendre l'autonomie relative de l'ordre civil. La «modération» de la théorie politique classique contraste avec les philosophies post-aristotéliennes du «retrait» qui nièrent la proposition aristotélienne selon laquelle l...
Main Author: | |
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Format: | Electronic Article |
Language: | English |
Check availability: | HBZ Gateway |
Fernleihe: | Fernleihe für die Fachinformationsdienste |
Published: |
Ed. Pontificia Univ. Gregoriana
1985
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In: |
Gregorianum
Year: 1985, Volume: 66, Issue: 4, Pages: 687-707 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Parallel Edition: | Non-electronic
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Summary: | Il appartient à la philosophie politique d'identifier et de défendre l'autonomie relative de l'ordre civil. La «modération» de la théorie politique classique contraste avec les philosophies post-aristotéliennes du «retrait» qui nièrent la proposition aristotélienne selon laquelle l'homme est par nature un être politique. Plotin, sans être formellement un philosophe politique, a cherché à rendre compte de toute la réalité, la réalité politique y inclue, en termes d'émanations mystiques de tout à partir du Bien. La politique présupposant sa sphère propre, les philosophies politiques plus récentes, idéalistes et matérialistes, ont interprété cette structure comme absorption totale du réel en un seul tout. La politique devient un aspect de la métaphysique. En distinguant la place qui revient en propre à l'être fini et à son agir, la théorie classique et chrétienne rend possible le maintien d'un ordre plus élevé, ouvert à la transcendance, sans pour autant porter atteinte à la réalité et à l'exercice de la vie politique comme telle. |
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Contains: | Enthalten in: Gregorianum
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