Experience and Theology

Dans un ouvrage récent V.R. a considéré la théologie comme se développant à l'intérieur de l'expérience religieuse du théologien au sein d'une communauté de croyants. Ici il traite de questions ultérieures concernant l'expérience chrétienne de Dieu et la théologie. Parlant de l&#...

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Bibliographic Details
Main Author: Van Roo, William A. 1915-2004 (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1985
In: Gregorianum
Year: 1985, Volume: 66, Issue: 4, Pages: 611-640
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Dans un ouvrage récent V.R. a considéré la théologie comme se développant à l'intérieur de l'expérience religieuse du théologien au sein d'une communauté de croyants. Ici il traite de questions ultérieures concernant l'expérience chrétienne de Dieu et la théologie. Parlant de l'expérience humaine, il en fait d'abord ressortir deux aspects qui soulèvent des questions sur l'expérience de Dieu: (1) la dimension «physique», sensible de toute expérience humaine; (2) l'interaction et la relation interpersonnelles proprement humaines. Il prend note ensuite du problème soulevé par une expérience de Dieu, car Dieu est bel et bien hors d'atteinte du sensible où toute expérience humaine prend son point de départ. Cependant, dans toute expérience consciente il existe un domaine du sens intelligible, lequel se trouve à l'intérieur même du sensible, sans être sensible lui-même; l'homme peut parvenir à ce domaine du sens intelligible en scrutant le monde sensible, et en particulier la vie humaine. Il arrive ainsi à connaître et à faire l'expérience du fond de tout être, le Transcendant que nous appelons Dieu. Pareille connaissance et expérience, qui normalement prend la forme de suggestions discrètes, peut culminer en une connaissance certaine que Dieu est — une connaissance accessible au pouvoir de la raison humaine. Au delà de cette connaissance naturelle, la connaissance et expérience chrétienne de Dieu est unique de trois façons. Tout d'abord, elle est plus ardue en ce qu'elle exige le «saut de la foi». Secondement, elle n'atteint sa maturité que dans une relation Je-Tu avec le Dieu révélant. Troisièmement, elle peut être nourrie de différentes façons, principalement par la lecture chrétienne de la Bible. Discerner l'expérience de Dieu, et les caractéristiques du Dieu dont on fait l'expérience, n'est pas affaire de déchiffrage d'impressions. Il s'agit d'une fonction de l'intellect illuminé par la révélation et élevé par la foi. En ce qui regarde la théologie, V.R. distingue trois modèles de discours sur Dieu et se demande lequel est propre à la théologie. Les modèles sont: «Je suis», propre à Dieu et à Jésus; «Tu es», réponse totale que l'on fait à Dieu à la seconde personne; et «Il est», le discours sur Dieu. Comme la connaissance la plus profonde à laquelle parvient le théologien consiste en une relation directe Je-Tu, on pourrait croire que son discours sur Dieu doive se faire sur le modèle d'un Je-Tu continué, une sorte de prière prolongée. Il n'en est rien: car ce serait confondre la contemplation qui est un indispensable présupposé à la théologie, et la manière de discourir sur Dieu qui est la tâche propre du théologien. Confondre prière et théologie menerait au détriment des deux. A propos du genre de discours sur Dieu fait par le théologien, V.R. examine le problème de l'«objectivation» de Dieu. Il illustre également ce qui est propre à la théologie en la comparant aux écrits mystiques, à la philosophie, et autres modes de discours «religieux» sur Dieu.
Contains:Enthalten in: Gregorianum