Problematic of Kant's Determinants of Practical Reason: PART II: Practical Reason's Determinant to Object and its Incentive

Le changement intervenu dans le concept traditionnel, aristotélicoscolastique, de raison pratique, qui diffère de celui de raison spéculative uniquement par la fin vers laquelle se dirige l'activité rationnelle, et le concept kantien qui considère la raison pratique comme raison se déterminant...

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Bibliographic Details
Published in:Gregorianum
Main Author: O'Farrell, Franciscus 1914-1992 (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1985
In: Gregorianum
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Le changement intervenu dans le concept traditionnel, aristotélicoscolastique, de raison pratique, qui diffère de celui de raison spéculative uniquement par la fin vers laquelle se dirige l'activité rationnelle, et le concept kantien qui considère la raison pratique comme raison se déterminant à l'acte de manière inconditionnée, signifie un changement correspondant dans la notion d'objet de la raison pratique et donc dans celle de son déterminant. La seconde partie de l'article considère d'abord les problèmes posés par ce déterminant de l'objet en raison du changement de la perspective aristotélicienne selon laquelle une chose doit être voulue parce qu'elle est bonne, à celle de Kant: quelque chose est bon parce qu'il doit être voulu. Que signifie donc un objet de la raison pratique? En fonction de quoi est-il déterminé comme bon ou mauvais? Et pourquoi un concept pratique doit-il être inclus sous la catégorie de liberté? Pourquoi le déterminant à priori de l'objet de la raison pratique doit-il être double: par rapport au bien moral et par rapport au bien suprême? L'article porte ensuite son attention sur les multiples problèmes posés par la notion de mobile. Comment se fait-il que la volonté, éminemment active, requiert un mobile, un motif qui la meuve à l'acte comme si elle était passive? Et comment est-il possible qu'une seule et même volonté soit déterminée en différentes directions comme dans l'ordre de la légalité? Et pourquoi la moralité de l'action de la volonté est-elle déterminée à partir du mobile et non du fondement déterminant, ou déterminant fondamental? L'article trouve dans la dualité de la volonté humaine comme volonté et comme volonté sujette aux influences sensibles ce à quoi correspond la dualité entre le fondement déterminant et le mobile. Le fondement déterminant est la détermination de l'acte qui doit être, un devoir-être reconnu même quand il est violé: video meliora proboque; le mobile, lui, est le déterminant de l'acte posé. Tout le poids du déterminant du vouloir affecté par la sensibilité, tombe sur le mobile et ainsi la problématique entière des déterminants de la raison pratique converge vers, et dépend de, ce déterminant au devoir pour le devoir.
Contains:Enthalten in: Gregorianum