Votum tridentino inedito di G. Lainez sul matrimonio - III

En concluant son exposé commencé dans les deux Numéros précendents de la Revue, l'auteur analyse les canons restants du votum que J. Lainez devait prononcer à Trente le 31 juillet 1563 sur le mariage. La pensée du Père Général sur le rapport entre célibat, virginité consacrée et mariage apparaî...

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Bibliographic Details
Main Author: Bressan, Luigi (Author)
Format: Electronic Article
Language:Italian
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1983
In: Gregorianum
Year: 1983, Volume: 64, Issue: 4, Pages: 683-714
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:En concluant son exposé commencé dans les deux Numéros précendents de la Revue, l'auteur analyse les canons restants du votum que J. Lainez devait prononcer à Trente le 31 juillet 1563 sur le mariage. La pensée du Père Général sur le rapport entre célibat, virginité consacrée et mariage apparaît dans son commentaire aux can. 7 et 9 et dans un manuscrit qui lui est attribué et qui est de cette époque: les prêtres occidentaux doivent rester fidèles au célibat à cause de la législation et de leur consécration au célibat; les Orientaux ne sont pas à condamner; le mariage est accompagné par la grâce, mais l'état virginal est plus élevé s'il est consacré à Dieu. Un autre manuscrit également attribué à Lainez donne une explication sur la dissolution du mariage non consommé dans le cas de profession religieuse solennelle. Dans le commentaire aux can. 8 et 10 le Père Lainez défend l'autorité de l'Eglise, mais il cherche que la formulation des textes corresponde à des principes théologiques, et non à la défense de chaque décret; ainsi fera-t-il pour le projet de décret sur les clandestins où il critique la formulation présentée autant que la substance, considérant que l'Eglise n'a pas le pouvoir de les empêcher ad validitatem. Du can. 11 Lainez fait une lecture affirmative du pouvoir de l'Eglise, et le pouvoir qu'il reconnait à l'Etat dans le causes de mariage ne touche pas les questions de la validité et de la sacramentalité. En conclusion l'auteur note comment le manuscrit sert à l'interprétation du travail conciliaire et du sens des canons. Les aspects sur lesquels Lainez a le plus insisté dans ce commentaire sont: la sainteté du mariage, son indissolubilité, la compétence de l'Eglise, la valeur de la virginité consacrée à Dieu.
Contains:Enthalten in: Gregorianum