The inculturation of theology in the Chinese Church

Dans les pays de mission, le thème de l'inculturation de la théologie est un thème brûlant. Le Pape Jean-Paul II, qui en parla plusieurs fois durant son voyage en Afrique, y fit encore allusion en visitant l'Asie. Comment l'Eglise chinoise s'est-elle comportée à cet égard? Qu...

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Bibliographic Details
Main Author: Chang, Aloysius (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1982
In: Gregorianum
Year: 1982, Volume: 63, Issue: 1, Pages: 5-59
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Dans les pays de mission, le thème de l'inculturation de la théologie est un thème brûlant. Le Pape Jean-Paul II, qui en parla plusieurs fois durant son voyage en Afrique, y fit encore allusion en visitant l'Asie. Comment l'Eglise chinoise s'est-elle comportée à cet égard? Qu'a-t-elle fait dans le passé? Que fait-elle aujourd'hui? Que doit-elle faire à l'avenir? Telles sont les questions qu'aborde cet article. La littérature sur laquelle se fonde cette enquête est limitée à celle de langue chinoise et aux théologiens catholiques, ceux-ci d'ailleurs exerçant leur activité dans l'île de Taiwan. En 1976, les évêques de Taiwan déclarèrent leur intention de « construire l'église locale ». Cet acte marqua un saut de qualité parmi les tentatives de l'Eglise chinoise pour élaborer sa propre théologie. Mais, avant cette date, déjà, on était parvenu à un certain consensus soit en ce qui concerne la méthodologie soit au regard de la nature de l'inculturation théologique: la théologie chinoise ne s'oppose pas aux théologies des autres églises locales; comme celles-ci, elle fait partie intégrante de la théologie de l'Eglise universelle. Bien que son expression soit chinoise, son contenu n'est autre que la Révélation chrétienne. Par expression chinoise, cependant, on entend non seulement la langue dans laquelle s'exprime la théologie chinoise, mais aussi le génie du peuple chinois qui réfléchit la lumière de l'Evangile et reflète fidèlement le message. Deux notions confucéennes furent choisies qui représentent mieux la civilisation chinoise et se prêtent davantage à la transmission du message chrétien: la première, xiao, c'est-à-dire la piété filiale; la seconde ren, la bienveillance. La personne même de Confucius fut mise en lumière en tant qu'il interpréta, pour son temps, la volonté de Dieu au Peuple chinois. Actuellement, grâce à l'initiative de l'épiscopat et sous l'influence de l'intérêt inattendu de certains chrétiens occidentaux pour les religions orientales, les théologiens chinois se sont rendu compte de la priorité de la vie par rapport à la pensée. D'où la conclusion que l'église chinoise ne peut élaborer sa propre théologie sans vivre, en même temps, une vie authentiquement chrétienne. Mais comment les chinois, en tant que tels, vivent-ils une vie authentiquement chrétienne? Les discussions, à ce sujet, tournent autour de deux points: la prière et la méditation. Le Zen chrétien, qui semble trouver grand succès au Japon, ne s'impose pas de même dans l'Eglise chinoise. Les pères spirituels chinois préfèrent encore la pratique ascétique du néo-confucianisme. Après avoir observé le passé et le présent de l'inculturation de la théologie dans l'église chinoise, l'auteur pose opportunement la question: que faire dans l'avenir? Sa réponse, qui ne se laisse pas résumer en quelques lignes, consiste essentiellement dans l'invitation à étudier soigneusement tant la théologie chrétienne que la culture chinoise et à les confronter l'une et l'autre à la situation actuelle de l'église chinoise.
Contains:Enthalten in: Gregorianum