Jesus and the Son of God Title

Partant de la recherche de M. Hengel, cet article examine la base historique du titre « Fils de Dieu » appliqué à Jésus de Nazareth. Dans les Synoptiques, Jésus est reconnu comme « Fils de Dieu ». Ceci résulte d'une affirmation que l'Église reçoit du Christ comme une révélation surnaturell...

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Bibliographic Details
Main Author: McDermott, John M. 1942- (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1981
In: Gregorianum
Year: 1981, Volume: 62, Issue: 2, Pages: 277-318
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Partant de la recherche de M. Hengel, cet article examine la base historique du titre « Fils de Dieu » appliqué à Jésus de Nazareth. Dans les Synoptiques, Jésus est reconnu comme « Fils de Dieu ». Ceci résulte d'une affirmation que l'Église reçoit du Christ comme une révélation surnaturelle. Une telle affirmation, cependant, ne suffit pas, au regard de l'exégèse moderne, pour fonder « l'historicité » de ce Titre. Toutefois les Synoptiques fournissent les bases d'un développement ultérieur du Titre: non seulement dans la relation de Jésus à son Père (« Abba »), mais aussi dans l'emploi absolu du Titre « Le Fils » (Mc, 13, 32; Mt, 11, 27). Les tentatives pour nier l'historicité de cette auto-appellation ne sont pas probantes. En effet, la dissemblance entre les deux « logia » — l'un indiquant la subordination du Fils au Père (Mc, 13, 32), l'autre son apparente supériorité dans un mystère qui dépasse l'homme: celui du Père (Mt, 11, 27) — plaide en faveur de leur authenticité historique. L'affirmation de deux traditions séparées pour expliquer le fait d'une seule acception qui n'est jamais reprise ultérieurement, s'avère absurde. Une étude de Mc, 12, 6 montre que, malgré l'éventail des opinions divergentes, la plupart des exégètes considèrent comme authentique la parabole des mauvais vignerons (incluant Mc, 12, 6). Leurs arguments sont plus probants que ceux employés contre l'authenticité. Ainsi c'est l'authenticité de Mc, 12, 6 qui est en arrièreplan de la question posée par le Grand-Prêtre: « Es-tu le Christ, le Fils du Béni »? (Mc, 14, 61). Les arguments antérieurs en faveur de l'authenticité sont fortement appuyés par l'analyse de la formule du Credo pré-paulinien (Rm, 1,3-4) où l'expression « Fils de Dieu » apparaît comme un Titre messianique. Si donc on ne peut apporter aucune démonstration d'un emploi précédent constituant une appellation messianique, les racines en sont très probablement dans la vie terrestre de Jésus. La suite de l'analyse montre que Romains 1, 3-4 cite précisément le Credo original « en puissance », en distinguant l'état « pré-pascal » (v. 4) de l'état « post-pascal » du Messie. Une réflexion sur la polémique autour de Jérémias à propos de son hypothèse sur païs theou propose une synthèse possible des oppositions qui ne remet pas en question les résultats déjà obtenus pour le Titre de « Fils de Dieu ». Le développement ultérieur du Titre « Fils de Dieu », en relation avec le Titre « Fils de l'Homme », avec l'expression « Corps du Christ » et avec la tradition patristique est également esquissé.
Contains:Enthalten in: Gregorianum