Articulus fidei (1150-1230): Von der Einführung des Wortes bis zu den drei Definitionen Philipps des Kanzlers

Sur le chemin de l'histoire de la foi qui a formé la notion de dogme, l'introduction de l'expression articulus fidei représente un pas important. Des travaux précieux, de Chenu, de Parent et surtout de Hödl, ont déjà traité la première période de cette introduction, une période que no...

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Bibliographic Details
Main Author: Becker, Karl Josef 1928-2015 (Author)
Format: Electronic Article
Language:German
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1973
In: Gregorianum
Year: 1973, Volume: 54, Issue: 3, Pages: 517-569
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Sur le chemin de l'histoire de la foi qui a formé la notion de dogme, l'introduction de l'expression articulus fidei représente un pas important. Des travaux précieux, de Chenu, de Parent et surtout de Hödl, ont déjà traité la première période de cette introduction, une période que nous reprenons dans cet article, à l'aide de sources ultérieures et dans l'intention d'analyser ce qui s'est passé lorsqu'on a commencé à employer cette expression nouvelle dans la théologie et l'annonce de la foi. La notion d'articulus fidei se rattache, vers 1150, à celle de pars fidei, qu'on trouve traitée dans les commentaires d'Écriture sur Rom. 1, 17 ainsi que sur Hébr. 11, 1 et 6 et dans les oeuvres systématiques de la théologie. De même la nouvelle expression entre en contact avec une autre beaucoup plus ancienne, sententia symboli. La théologie se contente d'abord d'illustrer par des exemples ce que veut dire articulus fidei, puis bientôt s'occupe de ses rapports avec le symbolum et enfin tâche d'éclairer la question: l'articulus fidei signifie-t-il la res ou l'enuntiabile? Chez Philippe le Chancelier (vers 1230) un autre point de vue se fait jour: La première et la seconde de ses définitions semblent comprendre d'une manière différente la fides formata et son objet tandis que la troisième (qui sera la plus importante pour l'avenir) ne signifie que la veritas, c'est-à-dire seulement l'objet qui impose à l'homme l'obligation de croire. Alors l'articulus fidei se détache et de la pars fidei et de la sententia symboli qui, toutes deux, pouvaient signifier l'attitude croyante ou la conviction intellectuelle au regard d'un objet (personne ou chose) tout comme le seul objet; et c'est à celui-ci que l'articulus fidei se limite. Dans tout ce développement se réalise un progrès d'expression dans la foi, qui saisit en une seule parole ce qui jusqu'ici était connu mais non encore formulé.
Contains:Enthalten in: Gregorianum