The absoluteness of moral terms

La moralité de l'homme ne consiste pas tant à accomplir un certain nombre de normes ou de préceptes, mais à se réaliser soimême et à réaliser son monde. Dans l'absence de normes positivement données ou proclamées, la juste interprétation et évaluation de la situation concrète du moment dev...

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Bibliographic Details
Main Author: Fuchs, Josef 1912-2005 (Author)
Format: Electronic Article
Language:English
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Ed. Pontificia Univ. Gregoriana 1971
In: Gregorianum
Year: 1971, Volume: 52, Issue: 3, Pages: 415-458
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:La moralité de l'homme ne consiste pas tant à accomplir un certain nombre de normes ou de préceptes, mais à se réaliser soimême et à réaliser son monde. Dans l'absence de normes positivement données ou proclamées, la juste interprétation et évaluation de la situation concrète du moment devrait suffire pour faire savoir comment il faut agir. Néanmoins, la formulation explicite de normes morales n'est pas superflue, puisque ce serait exiger trop de la plupart des hommes si, dans chaque situation, ils devaient chercher et trouver par eux-mêmes la solution moralement juste. Aucun homme, d'ailleurs, ne vit de fait sans un certain nombre de normes morales de valeur « universelle ». De là surgit le problème du caractère « absolu » de ces normes. C'est de ce problème que traite l'article, en se limitant à la problématique des normes d'action « opératoires ». Plus précisément, l'auteur se demande en quel sens de telles normes sont « absolues ». Il propose la thèse que ce caractère absolu ne signifie pas en premier lieu qu'elles ont une valeur « universelle » dans le sens strict du terme, mais en ce qu'elles sont « objectives », c'est-à-dire en ce qu'elles garantissent la droiture objective de l'agir moral. Le caractère universel des normes est-il profitable ou nuisible à leur objectivité — et dans quelle mesure? L'auteur développe sa thèse d'abord par rapport aux normes morales proposées par l'Écriture, par le Magistère ou impliquées dans la loi naturelle. Puisque les normes de l'agir moral se déduisent, quant à leur substance, de la réalité humaine, l'auteur discute en particulier l'essence, les critères et le caractère « relatif » de ces normes. Pour résoudre le problème de leur applicabilité, qui en résulte, il traite ensuite le problème des « exceptions », il souligne la distinction entre le bien (ou le mal) physique et moral et discute enfin la notion de « intrinsece malum ». De là résultent quelques conclusions pratiques, capables aussi bien de promouvoir la réflexion de la théologie morale que d'aider la formation individuelle des consciences.
Contains:Enthalten in: Gregorianum