Charles Gide et la Première Guerre mondiale

Économiste renommé, théoricien et militant du coopératisme, Charles Gide a été aussi un protestant engagé dans le mouvement du Christianisme Social et un défenseur de la Paix. Au cours de la Grande Guerre, où il a connu un deuil familial douloureux, son pacifisme juridique modéré d'avant 1914 s...

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Bibliographic Details
Main Author: Fabre, Rémi (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 2014
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 2014, Volume: 160, Pages: 417-446
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Économiste renommé, théoricien et militant du coopératisme, Charles Gide a été aussi un protestant engagé dans le mouvement du Christianisme Social et un défenseur de la Paix. Au cours de la Grande Guerre, où il a connu un deuil familial douloureux, son pacifisme juridique modéré d'avant 1914 se teinte d'une attitude de plus en plus critique à l'égard des vérités officielles. Il se rapproche des pacifistes les plus engagés, ou dialogue avec eux au sein de la Société d'Études Documentaires et Critiques sur la Guerre. Au lendemain de la guerre, il est un des critiques les plus lucides du Traité de Versailles. As well as being a well-known economist, and a theorist and militant supporter of the co-operative movement, Charles Gide was also a Protestant committed to the Social Christianity movement and a defender of Peace. During the Great War, in which he suffered a painful family tragedy, his prewar moderate judicial pacifism became coloured by an increasingly critical attitude towards official affirmations. He moved closer to the most committed pacifists, or debated with them in the Society for Documentary and Critical Studies of the War. After the war he was one of the most lucid critics of the Treaty of Versailles. Charles Gide ist als Wirtschaftswissenschaftler sowie als Theoretiker und engagierter Propagandist der Arbeiterselbsthilfe bekannt, aber er war auch als Protestant und Pazifist in der christsozialen Bewegung tätig. Im Verlaufe des Krieges erlebte er in seiner Familie einen schmerzhaften Trauerfall, und sein vor 1914 moderater Pazifismus gewann danach eine gegenüber den offiziellen Verlautbarungen immer kritischere Note. Er näherte sich den kompromißlosen Pazifisten und nahm mit ihnen in der « Gesellschaft für Kriegsdokumentation und -kritik » den Dialog auf. Nach dem Kriege wurde er zu einem der scharfsinnigsten Kritiker des Versailler Vertrags.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français