Les élites parisiennes et la seconde réhabilitation de Jean Calas (15-18 février 1767)

Traitée d'abondance sur la scène toulousaine, l'affaire Calas reste peu connue dans ses prolongements parisiens. Or ici, le verdict de réhabilitation prononcé en 1765 fut suivi et couronné d'une large manifestation d'estime à l'endroit du supplicié. Elle eut pour assise le c...

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Bibliographic Details
Main Author: Garrisson, Francis (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 2006
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 2006, Volume: 152, Pages: 19-55
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Traitée d'abondance sur la scène toulousaine, l'affaire Calas reste peu connue dans ses prolongements parisiens. Or ici, le verdict de réhabilitation prononcé en 1765 fut suivi et couronné d'une large manifestation d'estime à l'endroit du supplicié. Elle eut pour assise le contrat de mariage de sa fille cadette que vint ainsi lester tout un flux de signatures à la fois françaises et étrangères, catholiques et protestantes, nobles et bourgeoises, dont l'énumération emprunte aux rangs de la fonction publique comme aux cercles de la finance. Although abundantly studied in the Toulouse context, the Calas affair remains little known in its Parisian extension. In the capital the rehabilitation verdict pronounced in 1765 was followed, and crowned, by a vast demonstration of respect towards the victim. The occasion for this was the mariage contract of Calas's younger daughter, which acquired significance through a massive collection of signatures, French and foreign, Catholic and Protestant, noble and bourgeois, with an important element representing the public service and also the world of finance. Die Folgen der Calas-Affäre in Paris sind bisher wenig erforscht worden. Es handelt sich dennoch nicht nur um eine Toulouser Angelegenheit. Dem Rehabilitierungsurteil von 1765 folgten manche Zeugnisse der Hochachtung gegenüber dem zum Tode Gefolterten. Dies lässt sich am Ehevertrag seines jüngeren Tochter ablesen, der mit vielen Unterschriften versehen ist, sowohl aus Frankreich als auch aus dem Ausland, aus katholischen sowie aus protestantischen Kreisen, aus dem Adel und aus dem Bürgertum, aus der Welt der Staatsdiener und aus der Welt der Finanzen.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français