Le « Registre » de l'Église réformée de Monbazillac (XVII e siècle)

Le gros « Registre » de l'Église réformée de Monbazillac (Périgord) est conservé aux Archives municipales de Bergerac (Dordogne, France). Il est en fait un fouillis de documents – riches et incomplets – sur l'histoire de cette Église (1606-1687). Cette Église est née, dans le brouillard, a...

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Κύριος συγγραφέας: Costedoat, René (Συγγραφέας)
Τύπος μέσου: Ηλεκτρονική πηγή Άρθρο
Γλώσσα:Γαλλικά
Έλεγχος διαθεσιμότητας: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Έκδοση: Droz 2001
Στο/Στη: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Έτος: 2001, Τόμος: 147, Σελίδες: 549-577
Διαθέσιμο Online: Volltext (lizenzpflichtig)
Περιγραφή
Σύνοψη:Le gros « Registre » de l'Église réformée de Monbazillac (Périgord) est conservé aux Archives municipales de Bergerac (Dordogne, France). Il est en fait un fouillis de documents – riches et incomplets – sur l'histoire de cette Église (1606-1687). Cette Église est née, dans le brouillard, au XVIe siècle. Elle s'est épanouie au XVIIe siècle. Elle était bien en vie, tonique, lors de la révocation de l'Édit de Nantes, qui l'a tuée. Au XVIIe siècle, parmi les fidèles l'éventail social est très large, du seigneur haut justicier (ou de sa femme), à partir de 1607, jusqu'aux bordiers, souvent soumis économiquement à la bourgeoisie bergeracoise. Dans la juridiction de Monbazillac, proche de Bergerac, le protestantisme est dans l'ensemble un protestantisme de masse, très majoritaire ; mais il y est minoritaire dans la paroisse de Colombier, où commence un protestantisme d'archipels : quelques familles, disséminées, vers l'Est. La vicomtesse abjure, le 19 juillet 1685, un mois avant les dragonnades et le début des 405 abjurations, « en foule » écrit le curé. La masse paysanne des fidèles est illettrée. C'est de cette masse qu'est sortie, en 1686, Anne Monjoye, une paysanne : la « prédicante », arrêtée et pendue en 1688. The « Register » of the Reformed Church of Monbazillac (Perigord) is preserved in the Municipal Archives of Bergerac (Dordogne, France). It is in fact a muddle of documents — rich, and incomplete — concerning the history of this Church (1606-1687). The Church was founded during the troubled times of the XVIth century. It flourished in the XVIIth century and was very much alive up until the Revocation of the Edict of Nantes, which killed it. During the XVIIth century the range of social classes in the congregation was very broad, from the lord High Justice (or his wife) through to the peasant farmers (« bordiers ») who were often economically subservient to the Bergerac bourgeoisie. In the Monbazillac jurisdiction, close to Bergerac, Protestantism was on the whole a mass movement and constituted a great majority of the population ; but in the parish of Colombier it was in the minority, with a few scatttered families on the eastern side. The vicountess abjured on the 19 july 1685, a month before the military persecution (the « dragonnades ») began, leading to 405 abjurations, « crowds of them » as the Catholic priest wrote. The peasant masses of the faithful were illiterate. From these masses emerged in 1686, Anne Monjoye : she became a local « preacher », who was arrested and hanged in 1688. Das dicke « Register » der reformierten Kirche von Monbazillac (Périgord) befindet sich im Archiv der Stadt Bergerac (Dordogne, France). Das ist eine wahre Fundgrube an reichen aber unvollständigen Dokumenten über die Geschichte dieser Kirche (1606-1687). Diese Kirche ist unter unkUren Umständen im 16. Jahrhundert entstanden. Sie hat sich im 17. Jahrhundert stark entfaltet. Sie war eine lebhafte Gemeinde bis zur Aufhebung des Edikts von Nantes, woran sie zugrunde gegangen ist. Im 17. Jahrhundert war die soziale Vielfalt unter den Gläubigen sehr groß : ab 1607 ging es vom obersten Amtsrichter (oder seiner Frau) bis hin zu den einfachsten Leuten (« bordiers » ), die oftmals der Bourgeoisie Bergeracs wirtschaftlich abhingen. Was die Rechtssprechung Monbazillacs, unweit von Bergerac, anbetrifft, so ist der Protestantismus insgesamt eine Massenbewegung, der die Mehrheit der Gläubigen angehören. In der Gemeinde von Colombier aber repräsentieren die Protestanten nur eine Minderheit : dort gibt es nur hier und da ein paar in Richtung Osten verstreute Familien. Die Vize-Gräfin schwört ihrem Glauben am 19. Juli ab, und zwar einen Monat vor Beginn der « Dragonnaden » und der 405 Verzichtserklärungen (« en foule » schrieb ein Priester). Die grosse Masse der gläubigen Bauern sind Analphabeten. Aus dieser Masse heraus trat 1686 Anne Monjoye, eine Bäuerin. Die « prédicante » (Verkünderin von Gottes Wort) wurde 1688 verhaftet und erhängt.
Περιλαμβάνει:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français