À propos de l'affaire Dreyfus : Lettres d'Élie Pécaut à Ferdinand Buisson

Dans ces lettres, écrites pour l'essentiel du 23 avril au 18 mai 1898, Elie Pécaut, qui était le fils de Félix Pécaut, l'ami et le collaborateur de Ferdinand Buisson, et qui était lui-même son ami, phide avec passion pour convaincre Buisson, qui était convaincu de l'innocence de Dreyf...

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Bibliographic Details
Authors: Carrive, Lucien (Author) ; Buisson, Ferdinand (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1999
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1999, Volume: 145, Pages: 783-810
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Dans ces lettres, écrites pour l'essentiel du 23 avril au 18 mai 1898, Elie Pécaut, qui était le fils de Félix Pécaut, l'ami et le collaborateur de Ferdinand Buisson, et qui était lui-même son ami, phide avec passion pour convaincre Buisson, qui était convaincu de l'innocence de Dreyfus, de se déclarer partisan de la révision, de cesser d'estimer que le devoir était de faire taire la conscience individuelle devant le danger de déclencher une crise civile peut-être mortelle pour la République. Buisson en fut en effet convaincu, et cet écho, si incisif, des deux mois les plus aigus de l'Affaire Dreyfus sont aussi vivants qu'il y a un siècle. In these letters, mostly written between 23 April and 18 May 1898, Elie Pécaut, the son of Félix Pécaut, who had been a friend and collaborator of Ferdinand Buisson, and who was himself his friend, pleads passionately with Buisson to convince him that, since he knows Dreyfus to be innocent of the crime for which he has been sentenced, he must not believe that the higher duty is to silence his conscience in order not to disrupt the Republican régime, but is to come out publicly, armed with his moral authority, in favour of the revision of the judgement. That is what Buisson did almost immediately, and these few letters admirably express what was, and still is, the true moral essence of the « Dreyfus case ». Elie Pécaut, der ein Sohn von Félix Pécaut, Freund und Mitarbeiter von Ferdinand Buisson, war und der selbst mit letzterem befreundet war, versucht in diesen, im wesentlichen zwischen dem 23. April und dem 18. Mai 1898 verfaßten Briefen, Buisson, der von der Unschuld des Hauptmanns Dreyfus überzeugt war, in einem leidenschaftlichen Plädoyer davon zu überzeugen, daß es seine Pflicht sei, nicht länger sein Gewissen zum Schweigen zu bringen, nur um nicht die Republik in eine vielleicht für sie tödliche Krise zu stürzen, sondern daß er öffentlich für eine Revision des Verfahrens eintreten müsse was Buisson dann auch tatsächlich tat. Diese eindringlichen Zeugnisse aus den spannungsreichsten Monaten der Dreyfus-Affäre, klingen heute noch ebenso aktuell wie vor einem Jahrhundert.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français