Les premiers réformés et leurs cimetières en pays foyen

Prêchée à Sainte-Foy pour la première fois en 1542 et institutionnalisée en 1561 à l'issue du synode de Chirac, la Réforme se fait d'abord violente contre les édifices catholiques. Mais, curieusement, les cimetières sont épargnés, tant ih représentent l'attachement d'une communau...

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Bibliographic Details
Main Author: Vircoulon, Jean (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1997
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1997, Volume: 143, Pages: 21-38
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Prêchée à Sainte-Foy pour la première fois en 1542 et institutionnalisée en 1561 à l'issue du synode de Chirac, la Réforme se fait d'abord violente contre les édifices catholiques. Mais, curieusement, les cimetières sont épargnés, tant ih représentent l'attachement d'une communauté à la terre des morts et des ancêtres. Jusque 1660 et au gré des équilibres confessionnels, la région connaît finalement un simultaneum dans les cimetières. La chose n'est pas si rare, mais c'est sa pérennité au long du XVII siècle qui est frappante. First preached at Sainte-Foy in 1542, established in 1561 after Chirac's synod, the Reform has been initially violent against catholic churchs. Strangly, cimetaries were protected; this attitude reveah a mere attachment of the community for the landgrave, space of ancestors and deads. Until 1660, despite conflicts between both confessions (catholic and protestant), its seems that the region of Sainte-Foy knew a kind of simultaneum around cimetaries. The fact is not isolate, but its perannity through out XVIIth century is remarkable. Zum ersten Mal im Jahre 1542 in Ste Foy verkündigt und als Ergebnis der Synode von Chirac institutionalisiert, hat die Reformation zuerst Gewalt gegen die katholischen Bauwerke angewandt. Merkwürdigerweise aber wurden die Friedhöfe verschont, insofern, als sie die starke Verbindung einer Gemeinschaft zu dem Ruheplatz ihrer Toten und Ahnen darstellten. Bis 1660 erlebte die Gegend schließlich ein simultaneum, je nachdem wekhe Religionsgemeinschaft die Vorherrschaft besaß. Keine Seltenheit an sich, auffallig jedoch ist, daß dies während des ganzen XVII. Jahrhunderts anhielt.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français