Lettres écrites par les filles du pasteur Jacques Reclus à Zoé Tuyès (Steeg) 1856-1863

Vingt-neuf lettres écrites, essentiellement de 1856 à I860, à une amie et camarade de leur âge par quatre des filles (principalement par l'une d'élles) du pasteur de l'Eglise libre d'Orthez-Castetarbe, Jacques Reclus (1796-1882), le pere des « frères Reclus » . Nous ne trouvons g...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Main Author: Carrive, Lucien (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1997
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1997, Volume: 143, Pages: 663-730
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Electronic
Non-electronic
Description
Summary:Vingt-neuf lettres écrites, essentiellement de 1856 à I860, à une amie et camarade de leur âge par quatre des filles (principalement par l'une d'élles) du pasteur de l'Eglise libre d'Orthez-Castetarbe, Jacques Reclus (1796-1882), le pere des « frères Reclus » . Nous ne trouvons guère dans ces lettres de nouveaux faits pour l'histoire, bien qu 'un grand nombre de ces lettres, écrites d'Ecosse, nous renseigne d'intéressante façon sur la religion dans ce pays, mais nous pénétrons, non sans émotion, dans ces esprits de jeunes filles, dans leurs affections, leurs joies, leurs craintes, leurs aspirations (toujours en partie, et souvent en totalité, religieuses) et dans la vie, apparemment si terne et si étroite, et pourtant si humaine, de la petite-bourgeoisie protestante d'Orthez et de la passionnante et exceptionnelle famille Reclus il y a un siècle et demi. Nous y voyons aussi cette piété du Réveil, religion très exigeante, certes, qui demande une entière conversion à Dieu, mais religion de l'amour de Dieu et du prochain, du pardon de Dieu et de la confiance en son amour et son pardon avant tout. Ces jeunes filles si remplies de bonne volonté, d'idées hautes, d'intelligence et de sens des réalités en même temps, sont aussi, en somme, joyeuses car toute l'atmosphère de la famille Reclus et de l'école de filles tenues par Mme Reclus ressort clairement de ces lettres comme finalement joyeuse. These are twenty-nine letters, chiefly written in 1856-1859, to a mutual young friend, by the daughters of a Protestant Free Church (i.e., not the State-paid Reformed Church) minister in the small, and largely Protestant, small town of Orthez in South-West France. The minister was Jacques Reclus, the father of the four "Reclus brothers", well-known for their contributions to science and to anarchist doctrine. These letters do not add much to our factual information, but they have a great deal to tell us not only about life in a small French town, but, more importantly, about the feelings and hopes, the intense but cheerful and on the whole lucid and rational piety, of these young women, steeped in the French Protestant Revival in the second third of the nineteenth century, and bravely facing the difficulties of life for penniless girls in the middle of the nineteenth century. A number of the letters are written from Scotland and provide a similar insight into Scottish religion at the time. Diese neunundzwanzig Briefe — größtenteils aus den Jahren 1856-1860 -wurden von den Töchtern des Pfarrers der Freien Protestantischen Kirche in Orthez-Castebarbe, Jacques Reclus (1796-1882), an eine gleichaltrige Freundin gerichtet. Wir finden hier kaum Neues zur Geschichte jener Zeit, obwohl die zahlreichen Briefe aus Schottland aufschlußreich über das dortige religiöse Leben sind. Diese Briefe gewähren hingegen dem einfühhamen Leser Einblicke in das geistige Leben dieser Mädchen, in ihre Gefühle, ihre Freuden, ihre Ängste, in ihre zumeist religiös bestimmten Erwartungen. Er entdeckt auch die trotz aller Enge und Farblosigkeit so menschlich warme Lebenswelt des protestantischen Kleinbürgertums in einer südfranzösischen Kleinstadt um die Mitte des 19. Jahrhunderts und die faszinierende und außergewöhnliche Familie Reclus, deren vier Söhne später berühmte Wissenschaftler wurden. Wir entdecken auch die Erweckungsfrömmigkeit ah eine zwar strenge Religion, die eine völlige Ergebung in Gott verlangt, aber auch ah eine Religion der Liebe zu Gott und dem Nächsten und vor allem des Vertrauens in die Liebe und das Erbarmen Gottes. In diesen Mädchen verbindet sich Frohsinn mit Gewissenhaftigkeit, erhobene Gedanken, Intelligenz und Wirklichkeitssinn. Und letzlich erscheint auch die ganze Atmosphäre in der Familie Reclus und in der von Frau Reclus geführten Mädchenschule in diesen Briefen als freudig.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français