Le cimetière protestant de Nîmes en conflit avec la ville en 1910

Le cimetière privé protestant de Nîmes, réalisé grâce aux dons de terrains par divers fidèles au cours des XVIIIe et XIXe siècles, resta malgré la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, propriété de l'Église protestante avec application des mêmes règles administ...

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Bibliographic Details
Main Author: Paschoud-Gallier, Anne-Christine (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1995
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1995, Volume: 141, Pages: 113-119
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Description
Summary:Le cimetière privé protestant de Nîmes, réalisé grâce aux dons de terrains par divers fidèles au cours des XVIIIe et XIXe siècles, resta malgré la loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Églises et de l'État, propriété de l'Église protestante avec application des mêmes règles administratives de tenue que pour un cimetière public, et non pas de la ville de Nîmes, qui le louait. Un arrêt du Conseil d'État du 30 décembre 1910 défendit le droit de propriété et par là même ce vestige d'une reconnaissance d'une religion. The private protestant cemetery of Nîmes exists since 1778 by the favour of some Faithfuls. It is the property of the church. It was rent by the town, but in 1905 because of the law of Separation of Churchs from the State, the town refused to pay furthermore. The « Conseil d'État » in 1910, said the Cemetery is the exclusive ownership of the Church and town has no right on it. But, it is govern by the same laws of a public cemetery. Der reformierte Friedhof von Nîmes wurde dank Gaben der Gläubigen im Laufe des 18e and 19e Jahrhundert erbaut. Er blieb trotz des Gesetzes vom 9 Dezember 1905 über Trennung von Staat und Kirche im privat Besitzt der reformierten Kirche, musste aber wie ein offiziellen Friedhof geführt werden, und wurde bis 1910 von der Stadt Nîmes gemietet. Am 30 Dezember 1910 hat der « Conseil d'État » folgender Entschluss gefasst : der Friedhof gehört der reformierten Kirche und die Stadt Nîmes hat kein Anrecht mehr auf dieses Grundstück. Daher besteht dieser Friedhof heute noch.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français