La révocation de l'Édit de Nantes à Béziers (suite et fin)

Dressée dès 1561, l'Eglise Réformée de Béziers « ayant son exercice » dans le village voisin de Boujan-sur-Libron, fort nombreuse au départ (la moitié environ de la population), comptait encore 500 fidèles au moment de la Révocation de l'Edit de Nantes. Quelques-uns de ses ministres ont la...

Full description

Saved in:  
Bibliographic Details
Main Author: Salvaing, Jean (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1994
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1994, Volume: 140, Pages: 541-580
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Dressée dès 1561, l'Eglise Réformée de Béziers « ayant son exercice » dans le village voisin de Boujan-sur-Libron, fort nombreuse au départ (la moitié environ de la population), comptait encore 500 fidèles au moment de la Révocation de l'Edit de Nantes. Quelques-uns de ses ministres ont laissé un nom dans l'histoire (Michel Béraud, de Croy, Barbeyrac, Etienne Chauvin...). L'auteur décrit de façon très précise à partir de documents originaux l'état du consistoire avant 1685, tant sur le plan humain, que sur le plan matériel. Toute cette population réformée composée de quelques nobles et bourgeois, de nombreux marchands et artisans abjure dès septembre 1685. Pour beaucoup c'est un reniement qui restera définitif. Trente-quatre familles choisissent cependant l'exil en Suisse, en Hollande, en Brandebourg. Chacune d'elles a fait l'objet d'une recherche parfois très poussée concernant son devenir. Plusieurs fugitifs, en particulier les artisans ont apporté leur savoir faire en terre d'exil. D'autres tels Jean Barbeyrac, les Montagnac, les Combelles (belle-famille de Claude Brousson) ont laissé une trace dans l'histoire. Plus d'une centaine de notes complètent ce travail sur le consistoire de Béziers définitivement disparu, auquel succèdera deux siècles plus tard une nouvelle Église sans la moindre relation avec celle de la Révocation. 1561 gegründet, hatte die Reformierte Kirchengemeinde zu Béziers ihren Praktizierort im Nachbarsdorf Boujan-sur-Libron. Anfangs war sie sehr zahlreich (die Hälfte der Einwohner), zählte aber noch 500 Anhänger zur Zeit der Aufhebung des Ediktes von Nantes. Etliche Prediger haben ihren Namen der Geschichte überlassen (Michel Béraud, de Croy, Barbeyrac, Étienne Chauvin...). Der Verfasser beschreibt ganz präzis, an Hand originalen Dokumenten, den Zustand des Konsistoriums vor 1685, sowohl auf menschlichem wie auf materiellem Gebiet. Die gesammte Reformierte Bevölkerung, die aus etlichen Adeligen und Bürgern, und zahlreichen Händlern und Handwerkern bestand, schwörte gleich um 1685 ab. Für viele wird das eine definitive Verleugnung sein. 34 Familien werden dennoch die Verbannung wählen, in die Schweiz, nach Holland oder Brandenburg. Jeder Familie wurde manchmal ganz sorgfältig nachgeforscht, um nach ihrem Werden zu kunden. Mehrere Flüchtlinge, besonders die Handwerker, haben ihr Geschick dem Flüchtlingsland zukommenlassen. Andere, wie Jean Barbeyrac, die Montagnac, die Combelles (Schwiegerfamilie von Claude Brousson), haben eine Spur der Geschichte überlassen. Mehr als hunderte von Notizen ergänzen diese Arbeit über das Konsistorium zu Béziers, das heute definitiv verschwunden ist. Zwei Jahrhunderte später wird ihm eine neue Pfarrgemeinde nachfolgen, die nichts mit dem Konsistorium, das zur Zeit der Aufhebung des Ediktes von Nantes vorhanden war, zu tun hat.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français