La décision synodale de 1631 : la question de l'union des calvinistes et des luthériens

En 1631, le synode national de Charenton autorise les luthériens qui en feraient la demande à participer à la cène réformée et à présenter, en qualité de parrain ou marraine, des enfants au baptême, et ce sans faire abjuration de doctrines qui sont contraires à la doctrine réformée. Les polémistes c...

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Bibliographic Details
Main Author: Chevalier, Françoise (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Published: Droz 1993
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1993, Volume: 139, Pages: 605-620
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:En 1631, le synode national de Charenton autorise les luthériens qui en feraient la demande à participer à la cène réformée et à présenter, en qualité de parrain ou marraine, des enfants au baptême, et ce sans faire abjuration de doctrines qui sont contraires à la doctrine réformée. Les polémistes catholiques et réformés multiplient, entre 1631 et 1685, les écrits pour condamner ou défendre cet acte d'union. Il est les mpréspar enté inistres réformés comme un acte de charité, n'entraînant aucune modification dans la doctrine. Les catholiques par contre le condamnent comme un acte politique en contravention avec les Édits. C'est autour de la doctrine de la consubstantiation, qui apparaît si proche de la transsubstantiation, que se concentrent les débats. Certains n'hésitent pas à prétendre que cet acte d'union ouvre la voie à une union plus large avec les catholiques, idée que les réformés récusent.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français