La place des indulgences dans la pensée religieuse d'Erasme

Erasme accepte le principe des indulgences, remise de la peine et non du péché, parce qu'il ne remet pas en question le trésor des mérites du Christ, la communion des saints et le pouvoir des clés. Par ailleurs, son souci pastoral lui fait craindre tout ce qui menace la piété véritable et s...

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Bibliographic Details
Main Author: Halkin, Léon-E. (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1983
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1983, Volume: 129, Pages: 143-154
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Erasme accepte le principe des indulgences, remise de la peine et non du péché, parce qu'il ne remet pas en question le trésor des mérites du Christ, la communion des saints et le pouvoir des clés. Par ailleurs, son souci pastoral lui fait craindre tout ce qui menace la piété véritable et s'écarte de l'enseignement de l'évangile ou des Pères. On comprend dès lors qu'Erasme se soit opposé à un système qui favorisait trop souvent l'exploitation des humbles. Le Concile de Trente, s'il a mis un frein à la rapacité des quêteurs d'indulgences, a cependant rejeté massivement les conceptions progressistes d'Erasme en la matière.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français