Le pasteur Oberlin et l'abbé Grégoire

L'abbé Grégoire (1750-1831), une des figures-clés de la révolution française, débuta dans la carrière ecclésiastique à Emberménil en Lorraine. Ses efforts pour relever le niveau intellectuel de ses paroissiens, sa largesse d'esprit et sa foi profonde parvinrent à la connaissance du pasteur...

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Bibliographic Details
Published in:Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Main Author: Peter, Rodolphe 1914-1987 (Author)
Format: Electronic Article
Language:French
Check availability: HBZ Gateway
Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Droz 1980
In: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:L'abbé Grégoire (1750-1831), une des figures-clés de la révolution française, débuta dans la carrière ecclésiastique à Emberménil en Lorraine. Ses efforts pour relever le niveau intellectuel de ses paroissiens, sa largesse d'esprit et sa foi profonde parvinrent à la connaissance du pasteur Oberlin (1740-1826) qui œuvrait au Ban-de-la-Roche à 65 km de là. Oberlin, toujours prêt à apprendre d'autrui, fût-ce d'un plus jeune, rendit visite à l'abbé; il s'en suivit une amitié qui bravera les distances et les hautes charges parisiennes dont Grégoire fut investi. Celui-ci soutiendra d'ailleurs l'action de l'humble pasteur de Waldersbach. Douze documents témoignent des relations amicales entre les deux hommes. Ils font ressortir les fortes personnalités de l'un et de l'autre, même si Grégoire dans son appréciation d'Oberlin n'arrive pas à saisir le rapport entre son activité pratique et sa pensée théologique. Abbé Grégoire (1750-1831), eine der Schlüsselfiguren der französischen Revolution, war zuerst Landpfarrer in Emberménil (Lothringen). Seine Bemühungen um den geistigen Stand seiner Schutzbefohlenen zu fördern, sowie seine Weitherzigkeit und sein tiefer Glaube, kamen zu Ohren Oberlin's (1740-1826), der in Waldersbach im Steintal, in einer Entfernung von 65 km., auf evangelischer Seite wirkte. Oberlin, immer bereit von andern etwas zu lernen, selbst von einem Jüngeren, besuchte Grégoire; es entstand ein freundschaftliches Verhältnis, das durch die spätere Entfernung und hohen pariser Aemter Grégoire's nicht getrübt wurde. Dieser unterstützte sogar von der Hauptstadt aus das Wirken seines Freundes. Zwölf Dokumente zeugen hiervon. Sie heben übrigens die starken Persönlichkeiten beider Männer hervor, selbst wenn Grégoire in seiner Beurteilung Oberlin's den Zusammenhang zwischen Praxis und Theologie nicht zu erfassen vermochte.
Contains:Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français