Michelet, la réforme et les réformés (Deuxième partie): Les amitiés Protestantes
Michelet compte, du début à la fin de carrière, de nombreux amis protestants. Il trouve parmi eux des pères : Guizot ou Sismondi, des frères : Muston, Martin-Paschoud ou Coquerel, et des fils : Schmidt ou Peyrat. Les protestants sont attirés vers lui par son enseignement et par son œuvre, sanctuaire...
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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Published: |
Droz
1980
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In: |
Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1980, Volume: 126, Pages: 489-508 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Summary: | Michelet compte, du début à la fin de carrière, de nombreux amis protestants. Il trouve parmi eux des pères : Guizot ou Sismondi, des frères : Muston, Martin-Paschoud ou Coquerel, et des fils : Schmidt ou Peyrat. Les protestants sont attirés vers lui par son enseignement et par son œuvre, sanctuaires de la liberté de conscience. Les liens de l'amitié se resserrent à partir de 1843, date de la rupture du prophète de l'Evangile Eternel et de l'Eglise catholique. Ils deviennent très étroits sous le Second Empire, lorsque Michelet destitué cherche refuge dans la communauté dont il glorifie, au même moment, le passé héroïque dans l'Histoire de France. La pratique de l'entraide instaure alors un véritable dialogue spirituel entre l'auteur agnostique de la Bible de l'humanité et les pasteurs libéraux, qui ne sont pas loin de croire, comme lui, à la nécessité d'une « mort provisoire » du christianisme, mais qui restent fermement attachés au dogme de la divinité de Jésus. |
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Contains: | Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
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