Malesherbes et l'extension aux colonies de l'Edit de 1787 sur les Protestants
Quand il fut question d'étendre aux colonies l'édit de tolérance de 1787, Malesherbes l'ex-ministre de Louis XVI s'adressa à Moreau de Saint Méry qui s'était rendu célèbre par ses travaux de législation coloniale. La collaboration des deux hommes commença dès le mois de sept...
Main Author: | |
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Format: | Electronic Article |
Language: | French |
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Published: |
Droz
1978
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In: |
Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
Year: 1978, Volume: 124, Pages: 399-409 |
Online Access: |
Volltext (lizenzpflichtig) |
Parallel Edition: | Non-electronic
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Summary: | Quand il fut question d'étendre aux colonies l'édit de tolérance de 1787, Malesherbes l'ex-ministre de Louis XVI s'adressa à Moreau de Saint Méry qui s'était rendu célèbre par ses travaux de législation coloniale. La collaboration des deux hommes commença dès le mois de septembre 1788. Elle permit à Malesherbes de poser une nouvelle fois le problème de la tolérance religieuse. Il voulait en particulier que fussent clairement reconnus les mariages entre catholiques et protestants. Louis XVI n'entendait pas aller jusque-là et souhaitait que les Conseils Supérieurs des différentes colonies se prononcent, sur ce point précis. Finalement l'édit qui fut publié en 1789 dans plusieurs colonies était peu différent de celui qui avait été rédigé deux ans plus tôt en France. Il faudra attendre la Révolution et le Consulat pour apporter aux protestants français une véritable liberté religieuse. When the extension to the colonies of the Edict of tolerance of 1787 was considered, Malesherbes, Louis the sixteenth's former minister, turned to Moreau de Saint Méry, well known for his works on colonial législation. The collaboration between both men began as early as the month of september 1788. It enabled Malesherbes once more to raise the problem of religion tolerance. In particular, he wanted marriages between Protestants and Catholics to be clearly recognized. Louis XVIth did not intend to go that length and wished the « Supreme Councils » of the various colonies to express their opinion about this particular point. Eventually the Edict which was proclaimed in 1789 by several colonies was little different from the one which had been written out two years before in France. It will not be until the Revolution that French Protestants will be granted genuine religious freedom. |
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Contains: | Enthalten in: Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français
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