Der Mönch — Das besondere Gotteskind. Zur Genese und Prägekraft einer Metapher für das christliche Klosterleben

Il ne fait pas de doute que l’expression métaphorique «enfant de Dieu» peut être considérée comme une des plus importantes métaphores du Nouveau Testament pour décrire la relation entre chaque personne et Dieu. Le baptême, une cérémonie qui marque l’admission d’une personne dans l’Église chrétienne,...

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Bibliographic Details
Main Author: Lutterbach, Hubertus 1961- (Author)
Format: Electronic Article
Language:German
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Fernleihe:Fernleihe für die Fachinformationsdienste
Published: Université Catholique 2004
In: Revue d'histoire ecclésiastique
Year: 2004, Volume: 99, Issue: 1, Pages: 5-34
Online Access: Volltext (lizenzpflichtig)
Volltext (lizenzpflichtig)
Parallel Edition:Non-electronic
Description
Summary:Il ne fait pas de doute que l’expression métaphorique «enfant de Dieu» peut être considérée comme une des plus importantes métaphores du Nouveau Testament pour décrire la relation entre chaque personne et Dieu. Le baptême, une cérémonie qui marque l’admission d’une personne dans l’Église chrétienne, est la base permettant à chacun d’être reconnu comme un enfant bien aimé de Dieu. Au début, tous les chrétiens étaient considérés comme tels, mais, au 4e s., une rupture se produisit dans le christianisme: on distingua d’une part, les enfants de Dieu «normaux», qui décidaient de vivre dans le monde, unis par le mariage, et d’autre part, les moines, qui choisissaient de vivre dans les monastères, à l’écart du reste de la société. Comme ils faisaient des vœux solennels, ils étaient considérés comme ayant reçu un deuxième baptême. Par conséquent, dans l’opinion générale, ils devenaient des enfants «spéciaux», c.-à-d. des enfants spécialement estimés de Dieu. Depuis le début, la position privilégiée du moine, vu sa relation spéciale avec Dieu, apparaissait le jour où il promettait de mener la vie monastique, c.-à-d. de vivre en communauté de biens, comme un enfant; de vivre la pureté sexuelle, comme un enfant; et, last but not least, de vivre dans l’obéissance, comme un enfant. Et comme, dans l’Église ancienne, chaque vêtement chrétien comportait un chapeau, la coule (cuculla) du moine est devenue, dès le début, le signe de l’existence du moine en tant qu’enfant spirituel particulier. En outre, la tonsure peut être vue comme l’équivalent de la coupe de cheveux que l’on pratiquait au baptême dans l’Église grecque. Ce n’est qu’à partir du Concile Vatican II que la distinction entre le premier et le second (et même meilleur) baptême fut abandonnée. Il est un fait que, après plus de 1.500 ans, le Concile en revenait à la norme du Nouveau Testament proclamant que tous les chrétiens sans exception sont enfants de Dieu.
Undoubtedly, the metaphorical expression «Child of God» can be classified as one of the most important metaphors in the New Testament in order to describe the relationship between every single person and God. The baptism, a ceremony marking a person’s admission into the Christian Church, is the basis of becoming a member of God’s beloved children. At first, all Christians were considered to be children of God, but in the fourth century a split in the Christian religion took place: On the one hand, the “normal” children of God decided to live in the world, united in marriage, while on the other hand monks preferred to live in monasteries, apart from the rest of society. Because of making solemn promises, the latter were thought to have been baptized twice. Consequently, this resulted in the overall opinion of being «special» children, i. e. children especially esteemed by God. From the very beginning the privileged position of the monks with regard to their special relationship with God became apparent, as they promised to lead a monastic life, i. e. to live in community of property like a child, to live in sexual purity like a child, and, last but not least, to live in obedience like a child. Just as in the Ancient Church every christening dress had a hood, the monks’ cowl (cuculla) has been the sign of the special spiritual child existence of the monks right from the start. In addition to this, the tonsure can be seen as the equivalent to the haircut taking place at a baptism in the Greek Church. It was not until the Second Vatican Council that the distinction between the first and the second (even better) baptism was given up. As a matter of fact, after more than 1500 years the Council went back to the New Testament norm proclaiming that all Christians without exception are children of God.
ISSN:2294-1088
Contains:Enthalten in: Revue d'histoire ecclésiastique
Persistent identifiers:DOI: 10.1484/J.RHE.3.57